19/05/2014

Tumblr ≠01


Lorsque j'entends des amis, de la famille ou des inconnus parlaient
de mes livres/sagas/auteurs préférés.

18/05/2014

Divergente, Tome 2, de Veronica Roth


Divergente
, Tome 2

Veronica Roth







Le monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs.
Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité.
Mais elle est Divergente. Plus que tout autre, elle doit choisir son camp et se battre pour sauver ce qui peut encore l'être...
 



ATTENTION :
Des spoilers sont possibles pour ceux qui n'ont pas lu le premier tome ! 

Après le coup de cœur pour le premier, je me lance dans la lecture de ce second tome avec impatience. Une impatience à double titre, car j'avais à la fois très envie de savoir ce qui allait se passer, mais aussi car je l'ai lu en Lecture Commune (LC) avec AnGee.
On retrouve Tris et Four (oui, je préfère dire Four plutôt que Quatre) juste au moment où on les avait quittés. En fuite, dans un train, avec Peter, Caleb et Marcus. Autant dire que ce n'est pas la joie après tout ce qui leur est arrivé. Le monde qui était composé de plusieurs factions en apparence unie a éclaté, et ça n'est pas passé inaperçue. La guerre et les luttes intestines vont monter les factions les unes contre les autres.
Tris ne demanderait qu'à pouvoir se rouler en boule dans un coin pour gérer la douleur d'avoir perdu ses parents et d'avoir dû tuer un de ses meilleurs amis. Mais seulement, elle va devoir se lancer dans l'action de plus belle afin de rétablir ou d'arranger ce qui peut l'être.Divergente est une série qui m'avait énormément plu avec son premier tome, et pour tout vous dire, j'étais assez anxieuse au début de cette lecture. Pourquoi ? Eh bien, le coup de cœur inattendu pour le précédent plus quelques avis un peu mitigés que j'avais entendu m'avait fait douter.
Seulement voilà : cette appréhension s'est envolée dès les premières pages ! Je me suis aussitôt retrouvée dans l'action et dans les pensées des personnages. Bon, j'ai évidemment préféré le tome 1, mais celui-ci n'en a pas moins d'immenses qualités.
J'ai retrouvée avec plaisir Tris et Four, qui vont aller de factions en factions, et faisant même un petit détour chez les sans-factions. Leur périple va être émaillé de rebondissements, de combats, de souffrances et – heureusement ! – de moments plus légers. Malgré tout, nos personnages vont profondément souffrir. On va notamment assister aux souffrances de Tris. Le fait d'avoir dû tuer Will va profondément la miner et durablement, empoissonnant même les relations qui l'unit aux gens autour d'elle, spécialement Four. Le jeune homme est également perdu, il est toujours autant en conflit avec son père et une personne de son passé va le bouleverser encore davantage. Du coup, on assiste à un déchirement permanent entre ces deux personnages. Ils s'aiment profondément, font tout pour sauver la vie de l'autre quitte à mourir, mais ont énormément de mal à communiquer. Du coup, j'ai été encore plus happée par cette relation ! Il ne faut pas oublier qu'ils sont très jeunes, et que les épreuves qu'ils ont subies ont beau les avoir fait énormément mûrir, ils restent quand même deux jeunes gens à leur première vraie relation.
Veronica Roth est très douée pour écrire une histoire qui non seulement tient la route mais qui fait vivre des moments très intenses et très émotionnels. La relation de Tris et Four est toujours aussi captivante bien que chaotique, et la relation avec les personnages secondaires n'ait pas moins savoureuses. La relation avec sa meilleure amie s'est fortement dégradée, mais pas seulement ! Leur relation est semée d'embûches, mais aussi pleine d'espoir. Il y a Cara, Uriah, Caleb et bien d'autres, tous très bien décrits, chacun mis en avant à sa manière et essentiel.
Outre ces sentiments très bien décrits, l'intrigue est bien sûr essentielle et magnifiquement décrite. On se

retrouve dans une affaire beaucoup plus politique et qui n'était que rapidement effleurée dans le premier tome. Ici, on a vraiment affaire à chaque partie de la vie, aux différentes structures et méthodes employées par les habitants. Toutes les factions ont leur code, que l'on approfondit et que l'on découvre véritablement. Il y a différentes façons de penser, différentes volontés de prendre le pouvoir, que ce soit par cruauté, volonté de dominer ou simplement pour avoir un monde organisé selon sa propre vision.
Donc, comme vous pouvez le constater, Divergente ne m'a pas le moins du monde déçue, et je suis impatiente de me jeter sur la suite, qui est déjà dans ma PAL depuis un certain temps, et que je me retiens de dévorer immédiatement ! C'est un roman qui m'a fait passer un aussi bon moment que le premier, et je n'en reviens toujours pas d'avoir eu un aussi gros coup de cœur pour cette saga de Veronica Roth !






- Quelquefois, on a juste envie d'être heureux,
même si ce n'est qu'une illusion.



- Je n'ai aucune importance, dis-je. Les autres se passeront très bien de moi.
- On s'en fout des autres ! Et moi, alors ?
Divergente, Tome 1
Divergente, Tome 2
Divergente, Tome 3



  
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17/05/2014

Partenaires



Il y a quelques temps, lorsque le Chat du Cheshire était sur Hautetfort, Bouchon des Bois avait annoncé chercher des partenaires. Comme c’est mon Bouchon préféré, encore plus forte que les bouchons en plastique, j’ai aussitôt proposé qu’on s’associe.Et là, à ma grande joie, elle a accepté ! Autant vous dire que devant mon écran, je devais ressembler un peu à ça :








Ou même à ça :

 









Le fait d’être devenues partenaires me fait vraiment bondir de joie !


Et on ajoute à cette nouvelle qui date de quelques temps à une autre bonne nouvelle : j’ai enfin rencontrée une autre de mes bloggeuses préférées, à savoir Phebusa ! Au fil de la discussion, on s’est décidées à devenir partenaires. Cela faisait apparemment quelques temps qu’on y pensait toutes les deux sans oser se le demander.
Mais c’est chose faite maintenant, et je suis vraiment hyper-contente !!



La Voleuse sans Ombre, d'Emily Gee

La Voleuse sans Ombre

Emily Gee





Grâce à la magie qui coule dans ses veines, la jeune Melke sait se rendre invisible. Un don partagé par son frère Hantje et qui ferait d'eux des voleurs hors pair, s'ils n'avaient renoncé cet héritage et refusé de devenir de véritables "spectres" s'enrichissant grâce à des larcins faciles.
Pourtant, un matin, Hantje a franchi l'interdit. Tandis qu'il dérobait les trésors des salamandres, cruelles créatures avides d'or et de pierreries, il s'est fait capturer. En échange de la liberté de son frère, Melke doit à son tour enfreindre sa promesse et voler pour le compte des salamandres un collier détenu par les descendants d'un famille autrefois fière et puissante.
Mais ce faisant, elle déchaîne sur eu une horrible malédiction. Un insupportable dilemme commence alors pour Melke, tiraillée entre la vie de son frère et celle des gens qu'elle doit condamner pour le sauver...



J'ai découvert La Voleuse sans Ombre à sa sortie en 2009, attirée par sa couverture. Autant celle de Milady ne me font pas souvent rêver, autant celles de Bragelonne sont très souvent magnifiques.
Melke et son frère Hantje sont des spectres. Ils peuvent devenir invisibles à volonté, ce qui est un atout appréciable pour des voleurs. Mais même cette faculté n'a pas pu empêcher les salamandres de repérer Hantje alors qu'il était en train de prendre leur or. Pour sauver son frère, Melke doit à son tour voler un collier et leur remettre. Mais ce collier est un talisman indispensable à la famille à laquelle il appartient et qui est la clé d'une malédiction. Entre son frère et la famille qu'elle condamne, le choix est dur...
La Voleuse sans Ombre se situe dans un univers où la magie est connue, mais pas plus appréciée que ça. Dans cette intrigue un peu en huit-clos, chacun des protagonistes va avoir un petit don particulier. Melke et Hantje peuvent devenir invisible, Bastian est lié à son chien Endal, sa sœur Liana est une excellente guérisseuse. Outre ces habilitées particulières, il y a également d'autres créatures que les humains qui peuplent le pays. Il y a des Salamandres, des Psaarons, des Lamies, des Griffons...

Ces quatre personnages principaux (Melke, Hantje, Bastian et Liana) seront ceux que l'on côtoie le plus, et parmi eux, spécialement Melke et Bastian. Autant Melke est intéressante et charmante dès le début, autant Bastian n'est qu'un con. Mais heureusement qu'il évolue ! Au début, seul sa sœur et son chien (beaucoup plus sympa et intéressant que l'humain !) arrive à le calmer et à essayer de lui faire entendre raison. Car on ne peut pas dire qu'il se conduise gentiment ni civilement avec Melke. Je peux comprendre sa frustration devant la malédiction, être attaché à la terre de ses ancêtres, vouloir protéger sa sœur et être en colère contre Melke d'avoir mis les pieds dans le plat, mais il y a quand même des limites à certains comportements.
Les sentiments décrits et éprouvés par chacun des personnages sont tous très bien décrits, c'est ce qui fait véritablement le point fort de La Voleuse sans Ombre. Le dégoût, la colère puis la curiosité de Bastian envers Melke, qui elle-même passe entre la honte, la peur (pour son frère, face à Bastien et aux événements), la sollicitude et la force de Liana, la honte d'Hantje.
La Voleuse sans Ombre est un livre qui ne se démarque pas spécialement dans le domaine de la Fantasy, mais que j'ai pris grand plaisir à lire. Il se lit vite, très facilement, et je n'ai pas pu m'en défaire avant d'avoir tournée la dernière page. Car je voulais savoir comment les personnages allaient s'en tirer, s'ils allaient finalement surmonter les différents coups du sort et être finalement plus forts que n'importe quelle malédiction. Emily Gee signe un premier roman accessible, simple, et efficace. Le rythme est assez lent, mais cela nous laisse la possibilité de connaître les personnages et de les comprendre. Pas de scènes d'actions à tout, pas de grands magiciens à chapeaux, pas d'assassins et de mentors, mais une histoire intéressante, qui glisse tranquillement jusqu'au point final. Le paysage et les différentes magies sont bien expliquées mais auraient nécessitées parfois un peu plus de détails, mais ce n'est pas un gros défaut. Au contraire, on s'interroge sans cesse, on se pose des questions et on cherche. Pour un premier roman, c'est vraiment du travail de qualité !
Ne vous attendez pas à quelque chose d'ébouriffant et de renversant en lisant La Voleuse sans Ombre, c'est une histoire sympathique dans un univers intéressant, et j'ai pris plaisir à ma lecture !

16/05/2014

Les enfants des autres, de Torey Hayden

Les enfants des autres

Torey Hayden







« Pourquoi tu t'en fais pour nous ? On n'est que les enfants des autres... » Qui sont ces "enfants des autres" à qui Torey porte un intérêt passionné ?
Boo, un petit garçon de sept ans qui ne parle pas sauf pour répéter exactement les bulletins de météo et les phrases des autres. Lori, une petite fille de sept ans également, très sensible, le cœur sur la main, mais dont le cerveau a subi des lésions à cause de mauvais traitements. Tomaso, dix ans, garçon caractériel, asocial, que l''on promène d'un foyer nourricier à l'autre. Claudia, douze ans, adolescente timide, excellente élève d'une école privée catholique qu'elle doit quitter lorsqu'on découvre qu'elle est enceinte.
Quatre enfants à problèmes envoyés dans la classe de Torey parce qu'on ne sait qu'en faire. Et pourtant, tous les quatre. avec l'aide d'une éducatrice hors pair avant tout soucieuse de les faire progresser et de favoriser leur adaptation sociale, vont former une sorte de famille où chacun apporte aux autres l'affection et la compréhension qu'il n'a pas trouvées ailleurs.



Les enfants des autres est un des romans de Torey Hayden qui m'a le plus touchée. Enfin, ils m'ont tous touchée, mais je pense que celui-ci à une place à part.
Au départ de cette nouvelle année, Torey est éducatrice spécialisée. Un peu par hasard, un peu par besoin, elle se retrouve une nouvelle fois en charge d'une classe et de quatre enfants. Boo, sept ans, est atteint d'un autisme assez lourd, avec tout ce que cela implique, comme le fait de ne pas être tout à fait capable d'interagir avec son environnement, de parler en répétant ce qu'il entend. Il y a Lori, sept ans, victime de lésions cérébrales à cause de maltraitances, ce qui l'empêche d'accomplir certaines choses comme apprendre à lire. Ensuite, Tomaso, 10 ans, en retard scolairement à cause de son comportement pour le moins agressif. Et enfin, Claudia, douze ans, une fillette brillante, exclue pendant un certain temps de son école huppé parce qu'elle est enceinte.
Comment parler des Enfants des autres ? Ce que je peux dire en premier, c'est que comme à chaque fois que je découvre ou relis un témoignage de Torey Hayden, je suis bouleversée. A chaque fois. Elle nous livre son parcours quotidien, sa bataille de tous les instants. Une bataille pour tenter de comprendre ces enfants dont elle a la charge, de les aider à devenir indépendants, de montrer qu'on est capable de réaliser des projets, d'avoir ses victoires. Ce n'est pas parce qu'on est étiquetés « anormal », « inadaptés », « pas dans la norme », qu'on ne peut pas accomplir ses rêves ou de vaincre ses peurs et les embûches mises sur notre parcours. Boo est un autisme, mais cela ne va pas l'empêcher de communiquer dans une certaine mesure avec son entourage. Tomaso est peut-être violent, mais il va se prouver être capable de passer au-dessus. Ce n'est pas de la faute de Lori si elle n'arrive pas à lire, elle va apprendre qu'on peut employer des chemins de traverse pour arriver à son but. Et Claudia va pouvoir avancer, se démarquer de la seule image de « fille modèle », d'apprendre ce qui n'est pas seulement dans les manuels scolaires.
Torey Hayden marche à l'instinct, suit ses tripes, expérimente des nouvelles idées, pas toujours avec une grande confiance en elle et de nombreux doutes, mais elle suit chaque enfant duquel elle s'occupe avec toutes les forces qu'elle peut, en oubliant souvent sa vie personnelle. Dans ses témoignages, elle fait apparaître une toute autre vision, et la grande force de Torey Hayden est de pouvoir donner un autre regard sur ces enfants, trop souvent incompris et rejetés en marge de la société. Dans Les enfants des autres, on retrouve toute la rage et la frustration de Torey Hayden face aux situations qu'elle rencontre, que ce soit des parents « simplement » incompétents ou alors violents, abusifs, ou bien que ce soit face aux limites de l'enseignement, aux mauvais professeurs, ou aux lois arbitraires sur l'intégration des enfants différents. Je me suis souvent retrouvée émue aux larmes devant les situations décrites, et devant ces enfants, trop jeunes, et déjà bien malmenés par la vie. Torey Hayden apprivoise chacun de ses enfants, elle se démène pour eux, mais ce n'est pas la seule relation forte du récit. Parfois, c'est un lien avec une personne de sa famille, avec un ami, ou un autre enfant. Heureusement qu'il arrive des choses bien à ces enfants, car la dureté de leur vie les à pousser à s'endurcir, à faire difficilement confiance. Mais on peut leur montrer que la vie ne se résumé pas qu'aux mauvaises expériences, on peut toujours réussir à trouver quelque chose à quoi s'accrocher.
Torey Hayden révèle dans Les enfants des autres des situations dures, tendues, mais montre aussi qu'il faut toujours garder espoir, ne pas baisser les bras. A la fois très violent et très doux, ce témoignage est véritablement bouleversant, je le conseille et le recommande vivement !
 




Je ne pouvais m'imaginer ce que ça devait être d'avoir sept ans et de n'avoir connu que des échecs durant le début de son existence ; de e lever chaque matin et d'aller passer six heures dans un endroit où, malgré tous ses efforts, on ne peut réussir vraiment. Et, selon la législation scolaire, Lori avait encore devant elle au moins sept ans de cette torture, soit autant d'années qu'elle en avait vécues jusque-là. Certains assassins étaient condamnés à une peine moins lourde. Tout ce que Lori avait fait, elle, c'était de naître dans la mauvaise famille.

 

- Il n'y a rien qui cloche chez toi, Lori.
Elle me dévisageait anxieusement.
- C'est la vérité, crois-moi. N'écoute pas ceux qui veulent te faire croire le contraire. Tu n'as rien qui cloche, rien.
- Mais j'sais pas lire.
- Hitler savait lire.
- Qui sait, Hitler ?
- Un homme qui était vraiment retardé.



 
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14/05/2014

Demain j'arrête !, de Gilles Legardinier

Demain j'arrête !


Gilles Legardinier







Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides.
Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu, obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier...
Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret.
Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons- nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?


Après avoir lu son thriller Nous étions les hommes, je me suis intéressée aux comédies écrites par Gilles Legardinier, avec Demain j'arrête ! et Complètement cramé. Je me suis donc arrêtée d'abord sur Demain j'arrête ! et ce qui m'a fait pencher en sa faveur est sa couverture (j'adore ce chat avec un bonnet péruvien !), mais surtout le résumé et la question : pour qui avons-nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?
Cette question va être posée à Julie au cours d'une soirée, ce qui va être l'occasion de découvrir sa rencontre avec un de ses nouveaux voisins : Ricardo Patatras. Elle va tout faire pour le connaître, prendre des risques, faire tout ce qui est possible pour qu'il s'intéresse à elle.
Julie est une jeune femme avec parfois un petit grain de folie, mais surtout très humaine : ses qualités, ses défauts, ses complexes, et sa façon de réagir au monde qui l'entoure. Célibataire depuis peu, travaillant dans une banque par nécessité, elle retrouve sa joie de vivre avec ses amis et son entourage. Son nouveau voisin va lui faire faire des choses qu'elle n'aurait jamais imaginées, redonnant un petit goût piquant à sa vie. Qui est-il ? Est-il amoureux d'elle ? Mais aussi, que lui cache-t-il ?
Grâce au déclic de cette rencontre, Julie va évoluer, se rendre compte qu'on oublie un bon nombre de choses importantes au cours de sa vie. Ce qui est réellement important est l'équilibre de la personne, ce qui peut tenir à un boulot qu'on aime ou pas, l'amour de son entourage, les liens que l'on tisse avec ses proches, le partage... Julie est pétillante est agréable à suivre, mais les personnages secondaires ne sont pas en reste (avec Xavier, mon préféré !). Ce sont des personnes que l'on peut croiser tous les jours dans la rue, voisins, amis, familles, tous merveilleusement bien décrits !
Rempli de gags, de situations cocasses, tendres et émouvantes, Demain j'arrête ! est un livre où on se sent bien, où la vie est belle, et où les méchants ne gagnent pas, où l'amitié permet de surmonter des montagnes (ou d'aider à passer des portes trop petites !).
Une histoire simple, mais que Gilles Legardinier rend jubilatoire, plaisante, rempli d'humour, bref c'est un gros coup de cœur pour ce roman. Demain j'arrête ! est un pur moment de bonheur, du plaisir en barre ! Un livre plus qu'excellent pour se changer les idées et avoir la pêche.
Une comédie agréable, je ne peux que vous la recommander avec enthousiasme (et n'hésitez pas à aller dire bonjour à Gilles Legardinier, un auteur super-sympa) !



- Dis-moi, Julie, c'est quoi le truc le plus idiot que tu aies fait dans ta vie ?


Ce matin-là, j'ai découvert une des sept vérités fondamentales qui commandent l'univers :
le bonnet péruvien ne va à personne.




P.S : Ne laissez pas les chats vous convaincre que
les bonnets péruviens vous vont bien.


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13/05/2014

Trois mille chevaux vapeur, d'Antonin Varenne

Trois mille chevaux vapeur

Antonin Varenne





Birmanie, 1852. Arthur Bowman, sergent le la Compagnie des Indes orientales est choisi pour accomplir une mission secrète durant la 2e guerre anglo-birmane. Mais l'expédition tourne mal et les hommes sont capturés et torturés pendant plusieurs mois. Seuls dix d'entre eux en sortiront vivants.
Londres, 1858. Alors qu'il se noie dans l'opium et l'alcool, luttant avec ses fantômes, Bowman découvre dans les égouts le cadavre d'un homme mutilé. La victime semble avoir subi les mêmes sévices que ceux qu'il a endurés dans la jungle birmane.
Persuadé que le coupable est l'un de ses anciens compagnons de captivité, Bowman décide de partir à sa recherche. Une quête qui s'achèvera douze ans plus tard, en 1864, sur les rives d'un autre continent.
À l'Ouest. Où une autre guerre a éclaté. Le chemin qui le mènera à la vérité sera aussi celui de sa rédemption.



Après ma lecture de Fakirs que j'avais adorée, j'ai profité de la venue d'Antonin Varenne au Salon du Livre de Paris pour avoir son dernier livre en service de presse.
On commence notre épopée en 1852, en Birmanie. Le sergent Arthur Bowman est choisi pour commander quelques hommes et accomplir une mission secrète. Mais cela va mal tourner, et seul une dizaine d'hommes, lui y compris, s'en sortir vivants. Vivants, peut-être, mais intacts, sûrement pas...

On retrouve Bowman quelques années après, en 1858, et à Londres, en train d'essayer d'oublier les événements par lesquels il est passé à l'aide de l'opium et de l'alcool. Il travaille à ce moment dans la police, et il va être amené un jour à découvrir un cadavre dans les égouts. Le cadavre porte des sévices très similaires à ce qu'il a pu voir en Birmanie. Ses démons se réveillent de plus belle, et le sergent est convaincu qu'un de ses anciens camarades a commis cette atrocité. Il va se lancer dans une quête, à laquelle il souhaite mettre un terme au parcours d'un homme déséquilibré et apaiser ses propres démons.
Trois mille chevaux vapeurs s'est révélé une excellente surprise, et même plus ! L'histoire est non seulement très intéressante, mais aussi menée d'une main de maître. Antonin Varenne a ce talent d'écrire non seulement une histoire difficile et dure, mais surtout captivante. C'est un récit qui prend vraiment aux tripes, fort et vraiment bouleversant ! On est plongé dans une histoire qui tient à la fois du western, du thriller, et de l'aventure. On ne peut pas rester indifférent, surtout lorsqu'on a affaire à des personnages aussi forts que ceux que l'on croise dans Trois mille chevaux vapeurs. Le plus marquant est bien évidemment le personnage principal : Arthur Bowman. J'ai compati à son destin, je l'ai suivi dans sa quête de vérité et de compréhension... Je me suis vraiment attachée à lui et à son parcours, à la fois violent et émouvant.
Un roman qui m'a fait passer un moment inoubliable, j'espère que ce dernier titre d'Antonin Varenne vous plaira autant que moi !




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11/05/2014

Thursday Next, Tome 1, de Jasper Fforde

Thursday Next, Tome 1
L'affaire Jane Eyre

Jasper Fforde






Dans le monde de Thursday Next, la littérature fait quasiment office de religion. A tel point qu'une brigade spéciale a dû être créée pour s'occuper d'affaires aussi essentielles que traquer les plagiats, découvrir la paternité des pièces de Shakespeare ou arrêter les revendeurs de faux manuscrits.
Mais quand on a un père capable de traverser le temps et un oncle à l'origine des plus folles inventions, on a parfois envie d'un peu plus d'aventure.
Alors, lorsque Jane Eyre, l'héroïne du livre fétiche de Thursday, est kidnappée par Achéron Hadès, incarnation du mal en personne, la jeune détective décide de prendre les choses en main et de tout tenter pour sauver le roman de Charlotte Brontë d'une fin certaine...
"Au croisement du roman policier et de l'uchronie déjantée, Jasper Fforde signe un ouvrage jubilatoire." Le Monde des livres.



Découverte de Jasper Fforde, un cadeau que j'ai demandé sans trop savoir si ça me plairait. Et après lecture de L'Affaire Jane Eyre, j'étais conquise !
Thursday Next, littéralement Jeudi Prochain, est une agente des OpSpecs, et plus spécialement une OS-27, la Brigade Littéraire. On la découvre à Londres, où elle est chargée d'élucider le vol du manuscrit Martin Chuzzlewit, de Charles Dickens. Au cours de son enquête, elle va collaborer avec OS-5, qui est « essentiellement un service de Recherche et de Contention ». Tamworth, à la tête d'OS-5, est la recherche de l'homme qui a volé Martin Chuzzlewit : Achéron Hadès. S'il a besoin de Thursday, c'est parce qu'elle est une des rares à pouvoir l'identifier.
Gravement blessée au cours de l'enquête, Thursday Next va prendre un poste de détective littéraire à Swindon, sa ville natale, où elle retrouve sa famille. Il y a sa mère Wednesday, sa tante Polly et son oncle Mycroft, inventeur de génie, qui vient d'inventer le Portail de la Prose, ce qui permet aux gens d'entrer dans les œuvres de fiction... Hadès va kidnapper Mycroft et s'emparer du Portail de la Prose : si on ne fait pas ce qu'il demande, il utilisera le Portail pour changer les œuvres littéraires.
Cette uchronie de Jasper Fforde nous plonge directement dans un univers déjanté, loufoque, rempli de bons mots et d'humour, mais aussi d'actions et de réflexions. Il conserve un bon nombre d'éléments de notre vie, tout en modifiant certains détails. Ainsi, on peut cloner les dodos, qui sont des animaux de compagnie très apprécié ; la guerre de Crimée dure toujours ; l'Angleterre et le Pays de Galles sont des républiques...

Jasper Fforde ne manque pas d'idées. Il y a toutes les références aux œuvres anglaises, toutes les références littéraires, mais surtout ce que lui sort de son chapeau, entre les machines à voyager, pas dans le temps mais dans les livres, les juke-box Shakespeare, la police littéraire, la religion.
Ce qui m'a beaucoup plu également était l'intensité des personnages. Thursday Next est une femme d'une trentaine d'années, ancien vétéran de la guerre de Crimée, on sait ce qu'elle a vécu, ce qu'elle a enduré tout comme on connait les petits détails de sa vie, que ce soit sa relation avec sa famille, avec son ex-fiancé, ou même qu'elle sait jouer un peu du piano. Les détails de sa vie sont donnés d'emblée, on la connait, ce qui la rend très attachante et qui permet de mieux la comprendre. Elle est aussi très volontaire, souvent à se jeter tête baissée dans les problèmes. Avec tout un tas de personnages très intéressants, les deux autres qui m'ont le plus intéressés sont Mycroft, le génie et oncle de Thursday. Il invente des tas de trucs géniaux et de gadgets absolument fantastiques, on n'a qu'une envie, c'est de l'avoir comme oncle et de pouvoir visiter son atelier ! L'autre personnage est Achéron Hadès. Il n'est peut-être « que » le troisième méchant le plus recherché du monde, mais il ne manque pas de cruauté, d'idées de génie, etc. Il fait le mal non pour obtenir quelque chose de précis, même si c'est un bonus agréable, mais pour le simple plaisir de semer la zizanie, de faire simplement le mal. Personnage très complexe, j'aurais aimé le découvrir davantage. Aussi diabolique que génial, Hadès est vraiment l'un de mes méchants préférés, et chacune de ses apparitions dans le récit était vraiment captivante et intéressante !
Pour ce qui est de Jane Eyre, sa venue dans l'histoire commençait assez tardivement même si Rochester nous avait déjà été présenté. Pour ma part, je n'avais jamais lu Jane Eyre avant de lire ce premier tome de Thursday Next. C'est justement L'Affaire Jane Eyre qui m'a donné envie de découvrir ce classique de la littérature (merci Jasper Fforde !). Après avoir lu Jane Eyre, je me suis replongée une nouvelle fois dans cette aventure de Thursday, et où j'ai donc été davantage en mesure de comprendre les références à ce récit. J'ai particulièrement aimée la manière d'amener la fin ! C'est l'un des grands avantages de lire Thursday Next, car avec le talent de Jasper Fforde d'amener des références à des œuvres connues, que ce soit à Dickens (par exemple pour De grandes espérances), Shakespeare ou autres auteurs classiques, ça ne peut que donner envie de les découvrir !
Un gros coup de cœur pour L'Affaire Jane Eyre, je vous recommande plus que vivement de le lire, c'est un roman à la fois, intéressant, hilarant, profond, vraiment jubilatoire, avec les livres comme personnages principaux. Un véritable bonheur de lecture !


Qu'y a-t-il à pardonner ?
Oubliez le pardon et contentez-vous de vivre.
Votre vie est trop courte, beaucoup trop courte pour laisser les petites rancœurs
grignoter le bonheur qui vous est si brièvement imparti.





Thursday Next, Tome 1 : L'Affaire Jane Eyre
Thursday Next, Tome 2 : Délivrez-moi !
Thursday Next, Tome 3 : Le Puits des histoires perdues
Thursday Next, Tome 4 : Sauvez Hamlet !
Thursday Next, Tome 5 : Le Début de la fin
Thursday Next, Tome 6 : Le mystère du Hareng Saur
Thursday Next, Tome 7 : Petit enfer dans la bibliothèque




10/05/2014

N'oublier jamais, de Michel Bussi

N'oublier jamais


Michel Bussi





Vous croisez au bord d'une falaise une jolie fille ? Ne lui tendez pas la main ! On pourrait croire que vous l'avez poussée.
Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper.
Parti s'entraîner, ce matin de février, sur la plus haute falaise d'Europe, il a d'abord remarqué l'écharpe rouge accrochée à une clôture ; puis la vision d'une femme, incroyablement belle, les yeux rivés aux siens, prête à sauter dans le vide.
Ils sont seuls. Le temps est suspendu.
Ultime recours, Jamal lui tend l'écharpe, mais la femme bascule. Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, Jamal trouve le corps inerte de l'inconnue, un filet de sang qui s'échappe du crâne. A son cou, l'écharpe rouge.
Ceci est la version de Jamal. La vraie ?



Je tombe dans l'univers de Michel Bussi et je n'ai pas l'intention d'abandonner là ! Merci aux éditions Presses de la Cité d'avoir donné l'occasion aux lecteurs de découvrir cet auteur et son dernier livre au Salon du Livre de Paris !
Jamal est un jeune homme qui a subi quelques coups du sort. Il a beau avoir une prothèse à une jambe, il ne va pas se laisser arrêter et compte bien participer à des courses. C'est pendant l'un de ses entraînements qu'il va croiser une femme. Très belle, mais surtout le fait qu'elle se tient un peu trop près de la falaise... L'inconnue sautera quelques secondes plus tard, laissant Jamal complètement interloqué et désespéré.
Pour lui, un suicide. Mais qu'en pensera la police ?
Michel Bussi a fait de N'oublier jamais une histoire simple (l'apparent innocent accusé à tort et entraîner dans une histoire trop grande pour lui) mais remarquablement captivante et bien écrite. On est pris dans l'intrigue, il y a pièges et conspirations qui font que l'on doute de tout le monde. Jamal est-il vraiment l'innocent qu'il clame être, ou n'est-il qu'un habile conspirateur habile à duper son monde ? On peut souvent être amené à s'interroger sur l'innocence ou la culpabilité de Jamal, notamment lors des lectures des lettres anonymes. Mais je n'en dirais pas plus !
N'oublier jamais est un thriller qui permettra aux personnes qui lisent peu de ce genre de littérature de se plonger doucement mais sûrement dans ce domaine, et qui permettra aux autres d'avoir une lecture simple mais entraînante. C'est une première lecture d'où je ressors conquise et absolument pas déçue. J'ai maintenant plus que hâte de découvrir les précédents de Michel Bussi !
On part dans tous les sens, on envisage toutes les idées possibles... Je pense que ce roman a les moyens de séduire beaucoup de monde, et j'espère qu'il vous plaira autant que moi.




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08/05/2014

Divergente, Tome 1, Veronica Roth

Divergente, Tome 1
Veronica Roth








Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d'une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Érudits.
Sur un jour désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu'elle a caché à tout le monde parce qu'elle a été averti qu'il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l'aider à sauver ceux qu'elle aime. . . ou pourrait la détruire.



C'est la deuxième série que je commence dernièrement car je voulais voir ou j'avais vu l'adaptation au cinéma. La première série est The Mortal Instrument, une des prochaines séries sera Les 100... Mais aujourd'hui, j'en suis au premier tome de Divergente !
L'histoire se déroule dans le futur, dans un monde post-apocalyptique. Pour tenter de garantir la paix, la société a été organisée en 5 factions : Altruiste (totalement dévoué aux autres), Audacieux (qui protège la cité et maintiennent l'ordre), Érudit, Sincère et Fraternel. Mais il y a également un groupe de gens à part, les Sans Faction, qui ont été rejetés et n'appartiennent à personne. Chacun vit dans un secteur qui lui est dédié, les contacts sont donc rares, à part pendant les cours et le moment où, à 16 ans, ils doivent choisir leur faction finale, celle qui correspond le plus à leur identité.

Beatrice, appelée Tris, a grandi dans une famille Altruiste. Elle a 16 ans, l'âge de participer à la Cérémonie du Choix. Mais lors de son test, Tris va se révéler vraiment différente. Elle s'est toujours sentie éloignée des valeurs des Altruistes, malgré le réconfort de cette vie. Tris est détectée comme Divergent, c'est-à-dire qu'elle n'appartient vraiment à aucune Faction, et qu'elle a la possibilité de faire un choix véritable. Elle va choisir d'appartenir aux Audacieux, et va commencer sa formation au bout de laquelle tous les transferts ne sont pas admis et risqueront donc d'être Sans-Faction. Pour éviter cette situation, la jeune fille va se défoncer pour prouver sa valeur. Il va y avoir la pratique des armes, les combats physiques et les situations émotionnelles extrêmes. Tris va devenir de plus en plus sûre d'elle, capable et entraînée. Sa divergence va l'aider à se contrôler lors des exercices situations émotionnelles, tout en la mettant en danger lorsqu'elle est pratiquement repérée par des gens qui n'apprécient pas trop la liberté d'opinion des Divergents. Au fil du temps, elle va se faire davantage confiance, elle va comprendre sur qui elle peut compter et comment réagir face aux situations inattendues. Tris va se faire des amis, elle qui en avait si peu avant, et va même tomber amoureuse. Car, qu'on le sache, il y de la romance dans Divergente ! Pour ceux qui veulent éviter de se faire SPOILER, ne pas lire la suite. On se doutait tous un peu, je pense, qu'il y allait avoir quelque chose entre elle et Quatre. Et là où j'étais très contente, c'est que cette histoire d'amour s'est bien installée dès le premier tome, on n'a pas eu de jeu entre le chat et la souris, pas besoin d'attendre le tome 3 pour les déclarations... Enfin ! La jeune fille tombe peu à peu amoureuse, on suit son évolution, le cheminement qui l'a conduit à être attiré par son instructeur.
Tris est un personnage très intéressant, une jeune fille qui a vécu dans un cadre très formel et qui va apprendre à se libérer, à avoir des contacts avec son entourage, à se laisser aller, à rire. C'est une petit bout de femme très touchant, et on ne peut que s'en sentir proche, on a tous ressenti la même impression de décalage vis-à-vis des gens qui nous entourent, et le bonheur de trouver une place où l'on se sent bien. Son parcours n'est pas facile, mais elle s'en sort de mieux en mieux une fois qu'elle grandi et apprend à se faire confiance. L'autre personnage pour lequel j'ai eu un gros coup de cœur, c'est bien évidemment Quatre. Âgé de 18 ans, c'est un jeune homme très mûr et très dur, qui porte de nombreux fardeaux. Très charismatique, il est vraiment un des points forts du récit ! Vraiment un des personnages masculins que je classe maintenant dans mon Top d'hommes littéraires préférés !
Divergente est vraiment excellent, grâce à ses personnages principaux, mais aussi grâce à toute une série de personnages secondaires, très bien traités mais que j'aurais voulu connaître davantage. Je pense que cela viendra davantage dans la suite ! La manière de traiter leur personnalité, les interactions entre chacun et entre les factions sont très bien faite, on a toujours l'envie de savoir ce qui va se passer. Il y a de la jalousie, de l'envie, de la haine, de l'amitié, de l'amour... Chacun à son caractère et sa manière de réagir, ce qui fait qu'on se sent très proche d'eux et de ce qu'ils ressentent. Je me suis vraiment identifiée à eux, spécialement à Tris. Le monde créé par Veronica Roth est également très bien décrit. On ne se perd pas dans les explications inutiles, mais il y a suffisamment de détails et de descriptions pour qu'on comprenne aussitôt comment ça se passe et à quoi ressemble le monde qui nous entoure.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai passé un excellent moment avec Divergente, et j'ai hâte de lire la suite ! Une dystopie à la fois accessible, bien construite, et qui fait vraiment réfléchir sur l'importance de nos choix et du libre arbitre.
Lorsque j'ai commencé ma lecture, je ne pensais pas que j'apprécierais autant. Je pensais le lire dans le même état d'esprit qu'Hunger Games, Twilight ou même The Mortal Instrument : une série sympathique mais qui ne m'aurait pas plus marqué que ça. Et je suis très contente de m'être trompée et que Divergente se soit révélé aussi bon !
Un coup de cœur que je conseille !



Nous croyons aux actes de courage ordinaire,
au courage qui pousse une personne
à prendre la défense d'une autre.




Divergente, Tome 1
Divergente, Tome 2
Divergente, Tome 3





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Une dernière chose avant de partir, de Jonathan Tropper

Une dernière chose avant de partir

Jonathan Tropper







Silver a une vie de rêve, une épouse et une fille qui l'adore, un foyer chaleureux et une carrière de rock star en plein essor. Ah non, ça c'était avant...
Silver a 44 ans, il est divorcé et vit des royalties de son unique tube. Rock star déchue et père lamentable, il passe ses journées avec ses deux acolytes aussi paumés que lui au bord de la piscine du Versailles, la résidence pour hommes divorcés dans laquelle il a atterri. Son ex-femme s'apprête à se remarier et sa fille, Casey, vient de lui confier qu'elle était enceinte. Pourquoi à lui plutôt qu'à sa mère ? Parce que, vu le soin qu'il met à gâcher sa vie, il ne risque pas de lui faire la morale.
Quand Silver apprend qu'il est gravement malade et que seule une opération peut le sauver, il prend une décision radicale : il refuse l'intervention. Le peu de temps qui lui reste à vivre, il veut le consacrer à renouer avec Casey et à devenir un homme meilleur. Alors évidemment, le pire est à prévoir...



Silver avait une belle vie il y a quelques années : une carrière prometteuse dans la musique, une femme et une belle fille. Mais tout ça, c'était avant de déchoir lamentablement de son piédestal. Il vit des royalties de son tube et de diverses magouilles.
Sa vie déjà catastrophique prend un tour nouveau lorsqu'il apprend dans le même temps que son ex-femme va se remarier, que sa fille Casey est enceinte et que lui-même est gravement malade. N'ayant pas une grande envie de continuer à vivre ainsi, il refuse l'opération tout en décidant, dans le temps qu'il lui reste, d'être le meilleur père possible pour Casey. Mieux vaut tard que jamais !
Jonathan Tropper m'était totalement inconnu avant que j'ouvre Une dernière chose avant de partir. Je m'y suis

plongée avec intérêt, un brin dubitatif. En effet, Silver n'est pas franchement sympathique et intéressant les premiers chapitres ! Mais, à ma grande surprise, j'ai suivi son périple avec un intérêt grandissant au fil des lignes. Au fur et à mesure, je me suis attachée à lui et j'ai eu envie de savoir comment il allait enfin s'en tirer, si ses relations avec sa fille allaient connaître un tour différent et si son ex-femme allait finalement revoir en lui l'homme qu'elle connaissait avant.
Dans Une dernière chose avant de partir, Jonathan Tropper explore toute la palette des émotions humaines, peur, regret, joie, doute, amitié, amour... Tout cela à cause des crises de couples, de la vie de famille, de la maladie, de la dépression, de la vie qui avance. L'histoire se révèle plus bouleversante que prévue, je comprends tout à fait la prise de distance qu'ont prise la femme et la fille de Silver à un moment donné, et pourquoi aussi elles ont repris contact. Car à part son désir de parler avec quelqu'un de sa famille qui ne peut pas la blâmer, Casey recherche aussi une relation avec son père, même s'il a magistralement raté des années essentielles.
Une dernière chose avant de partir est un roman très sympathique à lire, j'ai passé un bon moment de lecture, on voit la déchéance d'un homme, mais aussi sa volonté de finalement se reprendre, d'arrêter de se laisser aller et surtout de reprendre contact avec les personnes qui lui tiennent à cœur. Un livre léger, avec une écriture très ironique et satirique. Sans être la révélation de l'année, je le conseille malgré tout !




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