La bienfaitrice
Elizabeth Von Arnim
Anna
Estcourt, vingt-cinq ans, emménage dans une petite propriété du Nord de
l'Allemagne dont elle hérite à la mort de son oncle. Jolie,
intelligente mais sans fortune, elle a grandi jusque-là avec son frère,
sous la coupe de la femme de celui-ci, Susie.
Désormais en possession d'un revenu confortable, elle contrevient aux convenances de l'époque en ne se mariant pas, afin de conserver son indépendance. Mieux, elle propose généreusement un toit aux dames en détresse de sa nouvelle contrée, afin que celles-ci puissent faire de même - altruisme dont elle ne tardera pas à peser les inconvénients...
Mon envie de découvrir des classiques m'a permis de faire la connaissance d'Elizabeth von Arnim et son roman La Bienfaitrice.
Anna Estcourt est une jeune femme de vingt-cinq ans, très jolie mais démunie, et de ce fait, vivant avec son frère et sa femme, Susie. Ne possédant pas de fortune personnelle, elle est obligée de se conformer aux usages de sa belle-sœur et de la société.
Jusqu'au jour où son oncle lui lègue à sa mort une propriété au Nord de l'Allemagne, qui va lui apporter des revenus confortables. Anna va pouvoir ainsi conquérir son indépendance, lui permettant de vivre la vie qu'elle a toujours voulue. Avoir son indépendance propre sans dépendre d'un mari, et surtout mettre sa nouvelle maison au service de dames en détresses, leur apportant un toit et de la chaleur.
La Bienfaitrice est un de ces classiques dont je ne regrette absolument pas la découverte et la lecture ! Surtout que dans l'édition du livre que j'ai achetée, on a droit à une préface retraçant la vie d'Elizabeth von Arnim, qui a eu une vie pour le moins fascinante et, surtout, peu conventionnelle. On peut notamment découvrir qu'elle a été la maitresse de H.G Wells, elle a été mariée deux fois, dont un divorce. Elle était une femme très intelligente, cultivée, et qui semblait bien décidée à ne pas respecter certaines conventions de son temps, qui déteint sur son héroïne Anna Estcourt.
Un roman qui n'est pas sans rappeler certaines auteures de la même époque, comme Elizabeth Gaskell, Jane Austen, ou les sœurs Brontë... Elles ont en commun d'avoir une vie intéressante, même si parfois un peu « recluse » et qui ont permis l'écriture de romans très forts, qui continuent d'exister à notre époque. Des romans intenses, inoubliables, avec comme thème l'indépendance, le féminisme, la place de la femme dans la société, et surtout des personnages tous très habilement décrits, avec une psychologie développés, ainsi qu'avec une ironie présente en filigrane tout au long de l'intrigue. Elizabeth von Arnim a une plume captivante, qui emporte dans les événements décrits.
Elizabeth von Arnim prend un grand plaisir à décrire ses personnages, et nous avec. Anna Estcourt est parfois naïve, mais toujours combattive et intéressante. La belle-sœur, Susie, est particulièrement horripilante et crispante, elle souhaite passer pour généreuse, alors qu'elle n'est qu'égoïsme. Et Alex Lohm est un personnage que j'aurais aimé voir plus présent, car c'est un de mes préférés, vraiment très charismatique, un grand gentleman. Un autre personnage, Klutz, m'intéressait avant de commencer La Bienfaitrice, car on m'avait dit qu'il ressemblait beaucoup à Collins dans Orgueil et Préjugés. C'est vrai qu'il peut y avoir une petite ressemblance, particulièrement dans certaines scène où il se rend assez ridicules et m'ont beaucoup fait rire !
Un portrait de la gente féminine très nuancé, très amer, qui pousse à réfléchir. Heureusement que les mentalités ont (un peu) évoluées ! Les femmes n'ont pas d'autres choix que de se marier et d'obéir à son mari, et un comportement « déviant » est très mal vus, que ce soit par une volonté d'indépendance ou par un caprice du destin.
Une écriture addictive, pour une histoire passionnante et des personnages très bien campés, je dois dire qu'Elizabeth von Arnim est une vraie révélation, j'ai adorée La Bienfaitrice, et je dois dire que maintenant, j'ai vraiment envie de découvrir l'intégralité de ses œuvres ! N'hésitez surtout pas à découvrir ce roman, plus que passionnant.
Une description ironique de la société, des mentalités différentes qui se heurtent, des drames, des sentiments, La Bienfaitrice ait un excellent moment de lecture !
Désormais en possession d'un revenu confortable, elle contrevient aux convenances de l'époque en ne se mariant pas, afin de conserver son indépendance. Mieux, elle propose généreusement un toit aux dames en détresse de sa nouvelle contrée, afin que celles-ci puissent faire de même - altruisme dont elle ne tardera pas à peser les inconvénients...
Mon envie de découvrir des classiques m'a permis de faire la connaissance d'Elizabeth von Arnim et son roman La Bienfaitrice.
Anna Estcourt est une jeune femme de vingt-cinq ans, très jolie mais démunie, et de ce fait, vivant avec son frère et sa femme, Susie. Ne possédant pas de fortune personnelle, elle est obligée de se conformer aux usages de sa belle-sœur et de la société.
Jusqu'au jour où son oncle lui lègue à sa mort une propriété au Nord de l'Allemagne, qui va lui apporter des revenus confortables. Anna va pouvoir ainsi conquérir son indépendance, lui permettant de vivre la vie qu'elle a toujours voulue. Avoir son indépendance propre sans dépendre d'un mari, et surtout mettre sa nouvelle maison au service de dames en détresses, leur apportant un toit et de la chaleur.
La Bienfaitrice est un de ces classiques dont je ne regrette absolument pas la découverte et la lecture ! Surtout que dans l'édition du livre que j'ai achetée, on a droit à une préface retraçant la vie d'Elizabeth von Arnim, qui a eu une vie pour le moins fascinante et, surtout, peu conventionnelle. On peut notamment découvrir qu'elle a été la maitresse de H.G Wells, elle a été mariée deux fois, dont un divorce. Elle était une femme très intelligente, cultivée, et qui semblait bien décidée à ne pas respecter certaines conventions de son temps, qui déteint sur son héroïne Anna Estcourt.
Un roman qui n'est pas sans rappeler certaines auteures de la même époque, comme Elizabeth Gaskell, Jane Austen, ou les sœurs Brontë... Elles ont en commun d'avoir une vie intéressante, même si parfois un peu « recluse » et qui ont permis l'écriture de romans très forts, qui continuent d'exister à notre époque. Des romans intenses, inoubliables, avec comme thème l'indépendance, le féminisme, la place de la femme dans la société, et surtout des personnages tous très habilement décrits, avec une psychologie développés, ainsi qu'avec une ironie présente en filigrane tout au long de l'intrigue. Elizabeth von Arnim a une plume captivante, qui emporte dans les événements décrits.
Elizabeth von Arnim prend un grand plaisir à décrire ses personnages, et nous avec. Anna Estcourt est parfois naïve, mais toujours combattive et intéressante. La belle-sœur, Susie, est particulièrement horripilante et crispante, elle souhaite passer pour généreuse, alors qu'elle n'est qu'égoïsme. Et Alex Lohm est un personnage que j'aurais aimé voir plus présent, car c'est un de mes préférés, vraiment très charismatique, un grand gentleman. Un autre personnage, Klutz, m'intéressait avant de commencer La Bienfaitrice, car on m'avait dit qu'il ressemblait beaucoup à Collins dans Orgueil et Préjugés. C'est vrai qu'il peut y avoir une petite ressemblance, particulièrement dans certaines scène où il se rend assez ridicules et m'ont beaucoup fait rire !
Un portrait de la gente féminine très nuancé, très amer, qui pousse à réfléchir. Heureusement que les mentalités ont (un peu) évoluées ! Les femmes n'ont pas d'autres choix que de se marier et d'obéir à son mari, et un comportement « déviant » est très mal vus, que ce soit par une volonté d'indépendance ou par un caprice du destin.
Une écriture addictive, pour une histoire passionnante et des personnages très bien campés, je dois dire qu'Elizabeth von Arnim est une vraie révélation, j'ai adorée La Bienfaitrice, et je dois dire que maintenant, j'ai vraiment envie de découvrir l'intégralité de ses œuvres ! N'hésitez surtout pas à découvrir ce roman, plus que passionnant.
Une description ironique de la société, des mentalités différentes qui se heurtent, des drames, des sentiments, La Bienfaitrice ait un excellent moment de lecture !
C'est agréable de découvrir de bons classiques tels que celui ci. Je ne le connaissais pas du tout.
RépondreSupprimerOh, j'adore ce genre de roman, tu me donnes vraiment envie de le découvrir, je le note :)
RépondreSupprimerIl est dans ma wishlist depuis des mois ! Ton billet confirme mon envie de le découvrir !
RépondreSupprimerJe ne connais pas du tout, mais c'est vrai que parfois (re)découvrir des classiques cela fait du bien :) je le note !
RépondreSupprimerJe n'ai pas encore lu La Bienfaitrice mais je conseil chaudement Avril Enchanté de la même auteur :) Je suis tout à fait d'accord sur le côté adictif de son écriture (j'ai avalé plusieurs de ses romans d'un coup) et de la subtilité de ses critiques, tout en finesse (on peut facilement croire que ses livres sont plus léger qu'ils ne le sont réellement)
RépondreSupprimerJ'ai quelques uns de ses titres dans ma LAL...
RépondreSupprimer