Le Fils
Philipp Meyer
Le Fils de Philipp Meyer est porté par trois personnages – trois générations d'une famille texane, les McCullough – dont les voix successives tissent et explorent avec brio la part d'ombre du rêve américain.
Eli, le patriarche que l'on appelle " le Colonel " est enlevé à l'âge de onze ans par les Comanches et passera avec eux trois années qui marqueront sa vie. Revenu à la civilisation, il prend part à la conquête de l'Ouest avant de s'engager dans la guerre de Sécession et de devenir un grand propriétaire terrien et un entrepreneur avisé.
À la fois écrasé par son père et révolté par l'ambition dévastatrice de ce tyran autoritaire et cynique, son fils Peter profitera de la révolution mexicaine pour faire un choix qui bouleversera son destin et celui des siens.
Ambitieuse et sans scrupules, Jeanne-Anne, petite-fille de Peter, se retrouve à la tête d'une des plus grosses fortunes du pays, prête à parachever l'œuvre du « Colonel ». Mais comme ceux qui l'ont précédée, elle a dû sacrifier beaucoup de choses sur l'autel de la fortune.
Et comme tous les empires, celui de la famille McCullough est plus fragile qu'on ne pourrait le penser.
Le Fils est un des premiers livres que j'ai lu de cette rentrée littéraire 2014, et sans conteste un de mes préférés et un des plus marquants !
Dans Le Fils, nous allons avoir affaire à trois membres de la famille McCullough. Il y a le patriarche, Eli ou surnommé « Le Colonel ». Il y a son fils Peter. Et il y a Jeanne, la petite-fille de Peter.
On commence l'histoire d'Eli pendant sa jeunesse. On le découvre avec sa famille, avec son frère... A ses 11 ans, sa vie bascule lorsque les Comanches l'enlèvent. Il va tout d'abord être à la fois leur souffre-douleur, leur homme à tout faire. Mais petit à petit, il va faire son trou et devenir véritablement l'un des leurs. Lorsqu'il reviendra dans le monde « civilisé » des Blancs, la transition sera dure. Il partira à la conquête de l'Ouest, fera la guerre de Sécession, deviendra ensuite un grand propriétaire terrien et entrepreneur.
Son fils, Peter, est profondément différent. Il y a une grande incompréhension entre lui et Eli, tenant à la fois que Peter le considère comme un tyran, et Eli voit son fils comme un être faible.
La petite-fille, Jeanne, renoue avec la tradition du Colonel. Ambitieuse, prête à tout, elle dirige l'une des plus grosses fortunes du pays. Elle va malgré tout se rendre compte qu'être riche ne fait pas tout, et qu'elle passe à côté de beaucoup de joie de la vie.
On va alterner les histoires de ces différents personnages, passer de l'un à l'autre. Philipp Meyer réussit parfaitement à réunir trois générations, à mélanger leurs vies sans perdre son lecteur en route. Chaque récit est parfaitement complémentaire, tous sont intéressants et passionnants. J'ai toujours eu envie d'en savoir plus sur ces trois-là, de découvrir ce qui allait passer dans leur vie tumultueuse. Malgré tout l'intérêt de chacun de ces personnages, j'avoue tout de même avoir une petite préférence pour Eli, spécialement la période où il vit avec les Indiens ! C'est une époque, des lieux, une culture, des personnes, que j'aurais adorée connaitre. Bon, certes, il y a des moments que je n'aurais pas voulu vivre, certaines scènes sont assez dures à lire, mais vraiment fascinant à lire, et ça ne m'a poussé que davantage à me renseigner sur les coutumes et le mode de vie des Indiens. Ces moments m'ont un peu fait penser au livre de Joseph Boyden, Dans le grand cercle du monde. Philipp Meyer et Joseph Boyden partagent cette même poésie des grands espaces, ce même goût pour la culture des Indiens, ces descriptions si justes et si bien dosées...
Philipp Meyer a une écriture vraiment captivante, j'ai été embarquée dans une histoire de plusieurs décennies, découvrir tout un mode de vie, que ce soit celle des Indiens, des entrepreneurs, des propriétaires terriens, enfin des hommes et femmes vivant aux Etats-Unis à cette période.
Le Fils est un des romans les plus captivants et intéressants qu'il m'ait été donné de lire ! Si vous ne connaissez pas encore cet auteur, je ne peux que vous le recommander fortement ! Une grande fresque à lire et à faire découvrir.
Eli, le patriarche que l'on appelle " le Colonel " est enlevé à l'âge de onze ans par les Comanches et passera avec eux trois années qui marqueront sa vie. Revenu à la civilisation, il prend part à la conquête de l'Ouest avant de s'engager dans la guerre de Sécession et de devenir un grand propriétaire terrien et un entrepreneur avisé.
À la fois écrasé par son père et révolté par l'ambition dévastatrice de ce tyran autoritaire et cynique, son fils Peter profitera de la révolution mexicaine pour faire un choix qui bouleversera son destin et celui des siens.
Ambitieuse et sans scrupules, Jeanne-Anne, petite-fille de Peter, se retrouve à la tête d'une des plus grosses fortunes du pays, prête à parachever l'œuvre du « Colonel ». Mais comme ceux qui l'ont précédée, elle a dû sacrifier beaucoup de choses sur l'autel de la fortune.
Et comme tous les empires, celui de la famille McCullough est plus fragile qu'on ne pourrait le penser.
Le Fils est un des premiers livres que j'ai lu de cette rentrée littéraire 2014, et sans conteste un de mes préférés et un des plus marquants !
Dans Le Fils, nous allons avoir affaire à trois membres de la famille McCullough. Il y a le patriarche, Eli ou surnommé « Le Colonel ». Il y a son fils Peter. Et il y a Jeanne, la petite-fille de Peter.
On commence l'histoire d'Eli pendant sa jeunesse. On le découvre avec sa famille, avec son frère... A ses 11 ans, sa vie bascule lorsque les Comanches l'enlèvent. Il va tout d'abord être à la fois leur souffre-douleur, leur homme à tout faire. Mais petit à petit, il va faire son trou et devenir véritablement l'un des leurs. Lorsqu'il reviendra dans le monde « civilisé » des Blancs, la transition sera dure. Il partira à la conquête de l'Ouest, fera la guerre de Sécession, deviendra ensuite un grand propriétaire terrien et entrepreneur.
Son fils, Peter, est profondément différent. Il y a une grande incompréhension entre lui et Eli, tenant à la fois que Peter le considère comme un tyran, et Eli voit son fils comme un être faible.
La petite-fille, Jeanne, renoue avec la tradition du Colonel. Ambitieuse, prête à tout, elle dirige l'une des plus grosses fortunes du pays. Elle va malgré tout se rendre compte qu'être riche ne fait pas tout, et qu'elle passe à côté de beaucoup de joie de la vie.
On va alterner les histoires de ces différents personnages, passer de l'un à l'autre. Philipp Meyer réussit parfaitement à réunir trois générations, à mélanger leurs vies sans perdre son lecteur en route. Chaque récit est parfaitement complémentaire, tous sont intéressants et passionnants. J'ai toujours eu envie d'en savoir plus sur ces trois-là, de découvrir ce qui allait passer dans leur vie tumultueuse. Malgré tout l'intérêt de chacun de ces personnages, j'avoue tout de même avoir une petite préférence pour Eli, spécialement la période où il vit avec les Indiens ! C'est une époque, des lieux, une culture, des personnes, que j'aurais adorée connaitre. Bon, certes, il y a des moments que je n'aurais pas voulu vivre, certaines scènes sont assez dures à lire, mais vraiment fascinant à lire, et ça ne m'a poussé que davantage à me renseigner sur les coutumes et le mode de vie des Indiens. Ces moments m'ont un peu fait penser au livre de Joseph Boyden, Dans le grand cercle du monde. Philipp Meyer et Joseph Boyden partagent cette même poésie des grands espaces, ce même goût pour la culture des Indiens, ces descriptions si justes et si bien dosées...
Philipp Meyer a une écriture vraiment captivante, j'ai été embarquée dans une histoire de plusieurs décennies, découvrir tout un mode de vie, que ce soit celle des Indiens, des entrepreneurs, des propriétaires terriens, enfin des hommes et femmes vivant aux Etats-Unis à cette période.
Le Fils est un des romans les plus captivants et intéressants qu'il m'ait été donné de lire ! Si vous ne connaissez pas encore cet auteur, je ne peux que vous le recommander fortement ! Une grande fresque à lire et à faire découvrir.
Le roman semble vraiment bien fait et poignant, je suis contente que tu ais passé un très bon moment.
RépondreSupprimerJ'avais déjà repéré ce roman suite à la chronique de Léa Touch Book, et la tienne me conforte dans mon intention grandissante de le lire ! Merci pour ce beau billet :)
RépondreSupprimerCe n'est pas forcément un livre qui aurait attiré mon attention de base, mais après une telle chronique, je ne manquerais pas de le lire s'il passe entre mes mains :)
RépondreSupprimerC'est un énorme coup de cœur pour ma part :) !!!! Je suis super heureuse que tu aies aimé ^^
RépondreSupprimerEncore un auteur que je ne connais que de nom mais ton billet m’a convaincue de remédier à cette lacune. J’aime les histoires de famille, alors quand en plus c’est bien écrit... Merci pour ce billet !
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