L'homme qui savait la langue des serpents - Andrus Kivirähk
Le Tripode
28 Mai 2015
13.90 €
28 Mai 2015
13.90 €
Peuplé de personnages étonnants, empreint de réalisme magique et d'un souffle inspiré des sagas scandinaves, L'Homme qui savait la langue des serpents révèle l'humour et de l'imagination franchement délirante d'Andrus Kivirähk.
Le roman retrace dans une époque médiévale réinventée la vie peu banale d'un jeune homme qui, vivant dans la forêt, voit le monde de ses ancêtres disparaître et la modernité l'emporter.
Une fable ? Oui, mais aussi un regard ironique sur notre propre époque.
Le roman retrace dans une époque médiévale réinventée la vie peu banale d'un jeune homme qui, vivant dans la forêt, voit le monde de ses ancêtres disparaître et la modernité l'emporter.
Une fable ? Oui, mais aussi un regard ironique sur notre propre époque.
Un roman qui me tentait énormément !
Il y a très longtemps, les Estoniens vivaient en fusion, avec la Nature. Mais tout a changé le jour où le christianisme est arrivé. Comme bien souvent, la religion impose son propre point de vue, au détriment des civilisations déjà présentes sur les lieux. Ici, les Estoniens ont été mal vu lorsqu'ils rapportaient pouvoir parler aux serpents, commandaient les animaux, et avoir leurs propres divinités. Les chevaliers et les moines ont introduits d'autres coutumes, d'autres mœurs, bouleversant de fond en comble toute la société présente... Beaucoup d'Estoniens, attirés par le mode de vie différent, se sont tournés vers eux, ont construits et habités un village, loin de la forêt, et se sont mis à cultiver, oubliant toute la richesse présentes, et se cantonnant à un point de vue étriqué et borné.
Il y a très longtemps, les Estoniens vivaient en fusion, avec la Nature. Mais tout a changé le jour où le christianisme est arrivé. Comme bien souvent, la religion impose son propre point de vue, au détriment des civilisations déjà présentes sur les lieux. Ici, les Estoniens ont été mal vu lorsqu'ils rapportaient pouvoir parler aux serpents, commandaient les animaux, et avoir leurs propres divinités. Les chevaliers et les moines ont introduits d'autres coutumes, d'autres mœurs, bouleversant de fond en comble toute la société présente... Beaucoup d'Estoniens, attirés par le mode de vie différent, se sont tournés vers eux, ont construits et habités un village, loin de la forêt, et se sont mis à cultiver, oubliant toute la richesse présentes, et se cantonnant à un point de vue étriqué et borné.
Ainsi, Leemet et sa sœur sont nés au village, mais suite à une série d'événements, leur mère a décidé de repartir dans la forêt avec ses deux enfants. Suite à cela, Leemet a grandi dans le respect des traditions ancestrales, et a appris la langue des serpents. Une langue extrêmement difficile à apprendre car tellement différente du langage des êtres humains ! Les sifflements, les contorsions de la langue, tout cela s'apprend au prix de grande souffrance. Mais au final, Leemet a maîtrisé complètement cette langue, permettant ainsi de parler aux serpents et de se faire obéir de tout les animaux. Car tout les animaux, du moins ceux qui reconnaissent cette langue, sont tenus d'y obéir.
Leemet vit heureux dans sa forêt, avec ses amis, déambulant et vagabondant. Il rend visite au dernier couple d'anthropopithèques éleveurs de poux, se rend parfois à la frontière de la forêt pour observer le village, cherche également une légendaire salamandre dont la légende dit qu'elle dort profondément... Mais au fil des saisons, la forêt se dépeuple inexorablement : les habitants partent peu à peu, attirés par le village, et un autre mode de vie, loin des « barbares » . La sœur de Leemet, faute d'hommes à épouser dans la forêt, va choisir de partager sa vie avec un ours. Un prétendu sage travaille la résistance des derniers habitants de la forêt, les poussant à choisir la « modernité » et à renier toutes les coutumes ancestrales. Leemet va se retrouver seul, rescapé de l'exode, et sera bientôt le dernier gardien des lieux, le seul à se souvenir des traditions et de la langue des serpents...
Leemet vit heureux dans sa forêt, avec ses amis, déambulant et vagabondant. Il rend visite au dernier couple d'anthropopithèques éleveurs de poux, se rend parfois à la frontière de la forêt pour observer le village, cherche également une légendaire salamandre dont la légende dit qu'elle dort profondément... Mais au fil des saisons, la forêt se dépeuple inexorablement : les habitants partent peu à peu, attirés par le village, et un autre mode de vie, loin des « barbares » . La sœur de Leemet, faute d'hommes à épouser dans la forêt, va choisir de partager sa vie avec un ours. Un prétendu sage travaille la résistance des derniers habitants de la forêt, les poussant à choisir la « modernité » et à renier toutes les coutumes ancestrales. Leemet va se retrouver seul, rescapé de l'exode, et sera bientôt le dernier gardien des lieux, le seul à se souvenir des traditions et de la langue des serpents...
L'homme qui savait la langue des serpents est un livre qui me tentait depuis sa sortie en France, en 2013. Puis je l'ai oublié, puis je m'en suis rappelé grâce aux critiques élogieuses qui fleurissaient sur la Toile... Pour que je puisse le lire, j'ai finalement dû attendre qu'on me l'offre à Noël, édition 208 ! Et c'était totalement un hasard, une idée que je n'avais pas donnée : J'AIME lorsqu'on lit dans mon esprit comme ça !
Aussitôt offert, aussitôt lu (ou presque). Je m'y suis plongée avec beaucoup de curiosité et de plaisir : L'homme qui savait la langue des serpents est un livre particulier, délicat, empreint de poésie... Une claque ! Andrus Kivirähk a écrit un livre déroutant, parfois drôle (surtout au début) et qui devient de plus en plus sombre au fur et à mesure que la forêt se vide de ses habitants. C'est un livre très riche, où s'entremêlent plusieurs sujets : vous avez bien sûr le rapport de l'être humain à la nature, cette lutte contre l'apparition du « progrès » et de la technologie. Il y a le rapport qu'entretient l'homme avec sa maison, ses coutumes, le fait de partir sur un tout autre chemin, quitte pour cela à tourner le dos à sa communauté d'origine. Cela conduit à de nombreuses batailles, les différents points de vue se heurtent avec fracas, et il y a ensuite cette petite touche de fantastique qui se glisse subtilement de pages en pages...
Aussitôt offert, aussitôt lu (ou presque). Je m'y suis plongée avec beaucoup de curiosité et de plaisir : L'homme qui savait la langue des serpents est un livre particulier, délicat, empreint de poésie... Une claque ! Andrus Kivirähk a écrit un livre déroutant, parfois drôle (surtout au début) et qui devient de plus en plus sombre au fur et à mesure que la forêt se vide de ses habitants. C'est un livre très riche, où s'entremêlent plusieurs sujets : vous avez bien sûr le rapport de l'être humain à la nature, cette lutte contre l'apparition du « progrès » et de la technologie. Il y a le rapport qu'entretient l'homme avec sa maison, ses coutumes, le fait de partir sur un tout autre chemin, quitte pour cela à tourner le dos à sa communauté d'origine. Cela conduit à de nombreuses batailles, les différents points de vue se heurtent avec fracas, et il y a ensuite cette petite touche de fantastique qui se glisse subtilement de pages en pages...
L'homme qui savait la langue des serpents est parfois joyeux, mais très souvent mélancolique et tragique. C'est une oeuvre très déroutante, que je qualifierai d'OLNI (Objet Littéraire Non Identifié), et avec lequel j'ai passé un moment très fort. J'ai particulièrement apprécié le personnage de Leemet, qui est un jeune homme auquel je me suis identifiée, dont j'ai suivi les pérégrinations avec passion. Chacun des personnages qui peuplent L'homme qui savait la langue des serpents sont intéressants et passionnants, il y en a que j'ai bien évidemment détestée, mais aucun n'est manichéen : il y a de la nuance, des forces et des faiblesses en chacun d'eux, et même si on ne les comprends pas, on a envie de savoir ce qu'il va advenir d'eux.
Un livre à lire absolument, je recommande ! Poétique et envoûtant, L'homme qui savait la langue des serpents est décidément un livre très particulier.
Un livre à lire absolument, je recommande ! Poétique et envoûtant, L'homme qui savait la langue des serpents est décidément un livre très particulier.
Chronique en + : l'avis de Blog-o-Livre !
Oh je ne connaissais pas du tout mais c'est intéressant d'avoir quelque chose de différent
RépondreSupprimerOui, c'est vraiment un livre que je recommande :) !
SupprimerTa chronique interpelle et donne envie de découvrir cet ouvrage atypique et puissant !
RépondreSupprimerJ'espère qu'il te plaira autant qu'à moi !
SupprimerJe prends bonne note! Je n'avais jamais entendu parler de ce titre avant mais tes mots m'ont pleinement conquise!
RépondreSupprimerJe suis contente de t'avoir touchée ♥
SupprimerC'est bon, tu m'as envoûtée également ❤_❤
RépondreSupprimerOuiiii ❤❤❤ !!!
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