Les délices de Tokyo
Durian Sukegawa
Pour
payer ses dettes, Sentarô vend des gâteaux. Il accepte d'embaucher
Tokue experte dans la fabrication de an, galette à base de haricots
rouges. Mais la rumeur selon laquelle la vieille femme aurait eu la
lèpre étant jeune, met la boutique en péril. Sentarô devra agir pour
sauver son commerce.
Attirée par l'affiche du film, je me suis précipitée au cinéma pour le voir sur grand écran. Avant d'apprendre qu'il s'agissait de l'adaptation du roman de Durian Sukegawa. Aussitôt, je me suis procurée le livre.
Pour régler ses dettes, Sentarô travaille dans une petite boutique, où il fabrique et vend des dorayaki, des pâtisseries japonaises fourrés à la pâte de haricots rouges. Débordé, Sentarô a mis une petite annonce pour trouver une personne qui pourrait lui donner un coup de main. Tokue, une vieille dame, va apparaitre un beau jour. Pas très convaincu, Sentarô va d'abord refuser. Mais la vieille femme ne va pas se laisser faire et va lui faire goûter le an (la pâte aux haricots) qu'elle cuisine elle-même. Conquis, Sentarô l'embauche.
Cette amélioration des pâtisseries va très vite se répandre, engendrant de plus en plus de demandes et une augmentation de la clientèle. Mais la bonne fortune est aléatoire, et très vite des rumeurs commencent à se répandent sur Tokue...
J'ai été très émue devant le film, et j'ai été rassurée de voir que c'était le cas également pour le livre ! Les délices de Tokyo est un très beau moment de douceur, émouvant, tendre et magnifique.
Les deux principaux personnages sont particulièrement frappants. Sentarô a un lourd passé, il est marqué par la vie et semble toujours vaciller au bord d'un précipice. Accomplissant son devoir sans âme, il ne fait ce travail que pour rembourser sa dette. Il tient une boutique de dorayaki, alors qu'il n'aime même pas ces pâtisseries ! Il n'attend que la fin de la journée pour pouvoir ouvrir une bouteille. Tokue, de son côté, est tout son contraire. Malgré son passé plus que difficile, sa vie actuelle qui n'est pas forcément plus facile, elle garde malgré tout une joie de vie, un entrain et une philosophie admirable. Entre ces deux-là va se nouer une relation, très belle et intense : ils vont être profitables l'un à l'autre, s'entraider, mais surtout trouver quelqu'un à aimer et à apprécier. Sentarô, grâce à cette relation, va s'ouvrir aux gens, apprendre à profiter de la vie et découvrir tout un monde qu'il ignorait. Outre Sentarô et Tokue, on apprend également à connaitre une jeune fille, qui m'a profondément touchée. C'est une de ces personnes gentilles et intéressantes que j'aimerais rencontrer plus souvent !
Les délices de Tokyo se dévore en un clin d'œil : j'ai eu à peine le temps de le commencer que je l'avais déjà fini ! On peut séparer l'histoire en deux parties : la première est vraiment axée sur Sentarô, sur sa vie et ses difficultés ; tandis que la deuxième se consacre à Tokue, et c'est l'occasion de découvrir un passé et une histoire du Japon que je ne connaissais absolument pas. C'est une face beaucoup plus sombre, très souvent tragique... Beaucoup de tristesse, mais la plume de Durian Sukegawa nous montre que malgré les difficultés, l'espoir existe malgré tout.
Les délices de Tokyo est un gros coup de cœur, un moment de délicatesse et de tristesse, magnifique et envoûtant ! Une lecture que je recommande absolument.
Attirée par l'affiche du film, je me suis précipitée au cinéma pour le voir sur grand écran. Avant d'apprendre qu'il s'agissait de l'adaptation du roman de Durian Sukegawa. Aussitôt, je me suis procurée le livre.
Pour régler ses dettes, Sentarô travaille dans une petite boutique, où il fabrique et vend des dorayaki, des pâtisseries japonaises fourrés à la pâte de haricots rouges. Débordé, Sentarô a mis une petite annonce pour trouver une personne qui pourrait lui donner un coup de main. Tokue, une vieille dame, va apparaitre un beau jour. Pas très convaincu, Sentarô va d'abord refuser. Mais la vieille femme ne va pas se laisser faire et va lui faire goûter le an (la pâte aux haricots) qu'elle cuisine elle-même. Conquis, Sentarô l'embauche.
Cette amélioration des pâtisseries va très vite se répandre, engendrant de plus en plus de demandes et une augmentation de la clientèle. Mais la bonne fortune est aléatoire, et très vite des rumeurs commencent à se répandent sur Tokue...
J'ai été très émue devant le film, et j'ai été rassurée de voir que c'était le cas également pour le livre ! Les délices de Tokyo est un très beau moment de douceur, émouvant, tendre et magnifique.
Les deux principaux personnages sont particulièrement frappants. Sentarô a un lourd passé, il est marqué par la vie et semble toujours vaciller au bord d'un précipice. Accomplissant son devoir sans âme, il ne fait ce travail que pour rembourser sa dette. Il tient une boutique de dorayaki, alors qu'il n'aime même pas ces pâtisseries ! Il n'attend que la fin de la journée pour pouvoir ouvrir une bouteille. Tokue, de son côté, est tout son contraire. Malgré son passé plus que difficile, sa vie actuelle qui n'est pas forcément plus facile, elle garde malgré tout une joie de vie, un entrain et une philosophie admirable. Entre ces deux-là va se nouer une relation, très belle et intense : ils vont être profitables l'un à l'autre, s'entraider, mais surtout trouver quelqu'un à aimer et à apprécier. Sentarô, grâce à cette relation, va s'ouvrir aux gens, apprendre à profiter de la vie et découvrir tout un monde qu'il ignorait. Outre Sentarô et Tokue, on apprend également à connaitre une jeune fille, qui m'a profondément touchée. C'est une de ces personnes gentilles et intéressantes que j'aimerais rencontrer plus souvent !
Les délices de Tokyo se dévore en un clin d'œil : j'ai eu à peine le temps de le commencer que je l'avais déjà fini ! On peut séparer l'histoire en deux parties : la première est vraiment axée sur Sentarô, sur sa vie et ses difficultés ; tandis que la deuxième se consacre à Tokue, et c'est l'occasion de découvrir un passé et une histoire du Japon que je ne connaissais absolument pas. C'est une face beaucoup plus sombre, très souvent tragique... Beaucoup de tristesse, mais la plume de Durian Sukegawa nous montre que malgré les difficultés, l'espoir existe malgré tout.
Les délices de Tokyo est un gros coup de cœur, un moment de délicatesse et de tristesse, magnifique et envoûtant ! Une lecture que je recommande absolument.
Challenge : 50 romans en 2016
Il est dans ma PAL, trop contente qu'il t'ai plu !!!
RépondreSupprimerJ'espère qu'il te plaira également !
SupprimerC'est bien de voir que le film et le livre se valent comme ça
RépondreSupprimerPour le coup, c'est vraiment réussi :)
SupprimerJ'espère qu'il sortira en poche, il me tente beaucoup !
RépondreSupprimerJe pense qu'il devrait paraitre en poche un jour ou l'autre, je croise les doigts !
SupprimerJ'aime beaucoup les romans tendres comme cela. Je l'ajoute à ma liste d'achat !
RépondreSupprimerTrès bonne idée ;) !
SupprimerPlus j'en entends parler plus j'ai envie de le lire :)
RépondreSupprimerJe ne peux que te conseiller d'aller l'acheter tout de suite ^^ !
SupprimerJ'avais remarqué la sortie du film mais je ne l'ai pas vu mais ton article chaleureux et enthousiaste me donne envie de m'y intéresser !
RépondreSupprimerSi j'ai réussi à te tenter, je suis contente :) !
SupprimerJ'avais entendu parler du film, que je n'ai d'ailleurs toujours pas vu >_< mais j'ignorais qu'il y avait un livre. Tu me donnes envie de mettre la main et sur l'un et sur l'autre !
RépondreSupprimerFonce, n'hésite pas :D !
SupprimerNe l'ayant pas lu je n'ai pas été le voir au cinéma. IL ME LE FAUT ! Surtout si ça parle de Daifuku ♥
RépondreSupprimerIl faut absolument le lire :) !!
SupprimerJ'ai aimé, sans que cela soit pour autant un coup de cœur. Pas vu le film
RépondreSupprimerPour le coup, le film est vraiment bien fait :) !
SupprimerCelui-ci me tente vraiment beaucoup !
RépondreSupprimerN'hésite pas ;) !
SupprimerAhhh, il est dans la PAL, il est dans ma PAL!
RépondreSupprimerLis-le, lis-le !
SupprimerOooh, je suis convaincue! ça a l'air vraiment d'être un beau roman... je note :)
RépondreSupprimerJe ne peux que te le conseiller, fonce :) !
SupprimerJe note de suite !
RépondreSupprimerOuiii :D !
SupprimerTu as ajouté une bonne dose d'envie, et une rasade d'impatience, au cocktail déjà très prometteur que m'évoquait ce titre, merci :)
RépondreSupprimerAh j'ai loupé le film! Je me rattraperais avec le livre. :) Merci pour la découverte!
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