Le presbytère - Ariane Monnier
JC Lattès
23 Août 2017
17 €
23 Août 2017
17 €
Au début des années 1970, Balthazar Béranger s'installe avec sa jeune épouse, Sonia, dans une maison à la sortie d'un village. C'est un ancien presbytère, légèrement en retrait par rapport à la route, dont les belles fenêtres sont en partie cachées par un grand tilleul.
Balthazar est un jeune médecin qui entend faire de ses enfants des êtres véritables. Maintenus à l'écart d'un monde jugé néfaste pour leur développement et leur imagination, ces derniers sont initiés à la musique et à la morale pendant que leur mère ne résiste ni à la violence ni à la séduction de son mari.
Pantins impuissants soumis aux coups de leur père et à des exigences de plus en plus humiliantes, ils apprennent à se taire.
Balthazar est un jeune médecin qui entend faire de ses enfants des êtres véritables. Maintenus à l'écart d'un monde jugé néfaste pour leur développement et leur imagination, ces derniers sont initiés à la musique et à la morale pendant que leur mère ne résiste ni à la violence ni à la séduction de son mari.
Pantins impuissants soumis aux coups de leur père et à des exigences de plus en plus humiliantes, ils apprennent à se taire.
Merci à JC Lattès !
Balthazar Béranger s'installe dans un ancien presbytère, avec sa femme Sonia et ses enfants. C'est un médecin, avec des idées et des méthodes particulières : il entend par exemple faire de ses enfants des « êtres véritables ». Dans cette optique, il maintient ses enfants à l'écart du monde et les éduque lui-même. Musique, morale... Les deux enfants sont la proie de leur père, leur mère étant incapable de les protéger, ils sont soumis à des exigences de plus en plus dures.
Le presbytère est un livre qui m'intéressait, pour les thèmes abordés, et j'étais curieuse de voir comment Ariane Monnier allait les traiter. Avec ce titre, on va donc traiter de secrets de famille, souvent inavouable et glauque... Déjà avec les parents, qui sont vraiment extra glauques : la mère passe son temps à monter des pièces de théâtre et ne se préoccupe que de ça ; quant au père, quand il ne s'enferme pas des heures avec son clavier, il a des idées pas très saines concernant ses enfants...
la vie se poursuit de cette manière, bon gré mal gré. Jusqu'à l'arrivée de Tanguy, un jeune homme au comportement étrange et que Balthazar et Sonia vont prendre sous leurs ailes. Dans le même temps, le fils aîné de la famille va aller passer du temps avec un couple d'amis de ses parents pour travailler sa musique. Pourquoi lui seul ?
En ressortant de ma lecture, je dois dire que j'étais très déroutée, sans trop savoir quoi en penser... Le presbytère est un livre étrange, malsain, déroutant et vraiment très troublant. Une lecture dérangeante, notamment à cause des thèmes abordés : une instruction différente de celle apportée par l'école peut être une excellente chose, à condition qu'elle soit encadrée et positive. L'éducation également, au sens large, est quelque chose à ne pas prendre à la légère, et peut faire autant de bien que de mal. Et, surtout, la maltraitance et les mauvais abus peuvent détruire des enfants, jusqu'à l'âge adulte. Comment se reconstruire après un tel début dans la vie ? Comment peut-on se sentir « normal » et intégré ?
Je dirais donc que Le presbytère est un roman assez dur, avec des personnages malsains, et qui pousse à faire réfléchir.
Balthazar Béranger s'installe dans un ancien presbytère, avec sa femme Sonia et ses enfants. C'est un médecin, avec des idées et des méthodes particulières : il entend par exemple faire de ses enfants des « êtres véritables ». Dans cette optique, il maintient ses enfants à l'écart du monde et les éduque lui-même. Musique, morale... Les deux enfants sont la proie de leur père, leur mère étant incapable de les protéger, ils sont soumis à des exigences de plus en plus dures.
Le presbytère est un livre qui m'intéressait, pour les thèmes abordés, et j'étais curieuse de voir comment Ariane Monnier allait les traiter. Avec ce titre, on va donc traiter de secrets de famille, souvent inavouable et glauque... Déjà avec les parents, qui sont vraiment extra glauques : la mère passe son temps à monter des pièces de théâtre et ne se préoccupe que de ça ; quant au père, quand il ne s'enferme pas des heures avec son clavier, il a des idées pas très saines concernant ses enfants...
la vie se poursuit de cette manière, bon gré mal gré. Jusqu'à l'arrivée de Tanguy, un jeune homme au comportement étrange et que Balthazar et Sonia vont prendre sous leurs ailes. Dans le même temps, le fils aîné de la famille va aller passer du temps avec un couple d'amis de ses parents pour travailler sa musique. Pourquoi lui seul ?
En ressortant de ma lecture, je dois dire que j'étais très déroutée, sans trop savoir quoi en penser... Le presbytère est un livre étrange, malsain, déroutant et vraiment très troublant. Une lecture dérangeante, notamment à cause des thèmes abordés : une instruction différente de celle apportée par l'école peut être une excellente chose, à condition qu'elle soit encadrée et positive. L'éducation également, au sens large, est quelque chose à ne pas prendre à la légère, et peut faire autant de bien que de mal. Et, surtout, la maltraitance et les mauvais abus peuvent détruire des enfants, jusqu'à l'âge adulte. Comment se reconstruire après un tel début dans la vie ? Comment peut-on se sentir « normal » et intégré ?
Je dirais donc que Le presbytère est un roman assez dur, avec des personnages malsains, et qui pousse à faire réfléchir.
Chronique en + : l'avis de Jostein !
ah oui ça a l'air assez malsain
RépondreSupprimerÉnormément !
SupprimerJe ne pense pas me l'acheter mais j'aimerais bien pouvoir l'emprunter pour me faire mon idée quand même ^^
RépondreSupprimerL'emprunter, une bonne idée ;) !
SupprimerCe roman m'intrigue beaucoup, il a l'air très particulier...
RépondreSupprimerVraiment très particulier ! Je serais curieuse d'avoir ton avis dessus.
SupprimerLe résumé ne m'aurait pas forcément donné envie mais ton avis m'intrigue. Ce livre a l'air très singulier.
RépondreSupprimerJe serais curieuse d'avoir ton avis dessus :)
Supprimer"étrange, malsain, déroutant", je passe mon tour sans hésiter! Ce n'est pas pour moi :)
RépondreSupprimerJe comprends tout à fait ;)
SupprimerOh, ça semble trop sombre pour moi... pourtant, le début m'attirait... tant pis, il y en a tellement d'autres à découvrir!
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il y a tant de livres à découvrir ;) !
SupprimerHaa je sais pas trop (retour de l'indécision ^^), j'ai peur que ça soit un peu trop malsain pour moi, mais en même temps, ça a l'air carrément intéressant ^^
RépondreSupprimerC'est bien aussi de sortir de sa zone de confort parfois ;)
SupprimerLe côté malsain m'attire (oui, je suis une masochiste) mais je reste dubitative sur le reste. Je le note tout de même mais ce ne sera pas une priorité.
RépondreSupprimerSi jamais tu a l'occasion de l'emprunter, je serais curieuse d'avoir ton avis !
SupprimerHum... Le résumé ne me tente pas du tout ! C'est pas le genre de livres que j'aime... :/
RépondreSupprimerJe comprends tout à fait :) !
SupprimerJe ne sais pas trop quoi penser après ta chronique: l'aspect détourant, malsain auraient tendance à me faire passer mon chemin, mais ma curiosité est piquée...
RépondreSupprimerJe serais curieuse d'avoir ton avis dessus !
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