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04/02/2019

Des hommes couleur de ciel, de Anaïs Llobet

Des hommes couleur de ciel - Anaïs Llobet



L'Observatoire
09 Janvier 2019
17 €








Dans le pays où est né Oumar, il n'existe pas de mot pour dire ce qu'il est, seulement des périphrases : stigal basakh vol stag, un « homme couleur de ciel ».
Réfugié à La Haye, le jeune Tchétchène se fait appeler Adam, passe son baccalauréat, boit des vodka-orange et ose embrasser des garçons dans l'obscurité des clubs. Mais il ne vit sa liberté que prudemment et dissimule sa nouvelle vie à son jeune frère Kirem, à la colère muette.
Par une journée de juin, Oumar est soudain mêlé à l'impensable, au pire, qui advient dans son ancien lycée. La police est formelle : le terrible attentat a été commis par un lycéen tchétchène. Des hommes couleur de ciel est l'histoire de deux frères en exil qui ont voulu reconstruire leur vie en Europe.
C'est l'histoire de leurs failles et de leurs cicatrices. Une histoire d'intégration et de désintégration.


17/09/2016

Les mains lâchées, d’Anaïs Llobet

Les mains lâchées - Anaïs Llobet



18 Août 2016
Plon
16 €





Madel, journaliste française aux Philippines, passe quelques jours à Tacloban, la ville natale de son petit ami, Jan, quand un typhon s'invite sur l'île. Une vague de six mètres dévaste tout sur son passage en emportant plus de 7.000 personnes.
Madel échappe à la noyade, mais Jan a disparu. Elle tente d'assumer son rôle de son journaliste malgré le choc et la douleur.



Merci à Plon !
Madel est une journaliste française travaillant aux Philippines, et passe quelques jours à Tacloban, la ville natale de son petit ami Jan. Mais malheureusement, c'est à ce moment que s'invite un typhon... Une vague dévaste toute l'ile sur son passage, emportant et tuant des centaines de personnes. De son côté, Madel se pensait relativement en sécurité dans la maison de son petit ami, mais l'eau l'a séparé de Jan, lui a arraché l'enfant qui avait été confié à sa garde : elle seule reste sauve dans la maison. Malgré toute sa peur et sa douleur, elle doit faire face et continuer à assumer son rôle de journaliste, retranscrivant les dommages.
Les mains lâchées est une alternance de points de vue, majoritairement celui de Madel bien sûr, mais aussi tous ceux des personnes dont elle a recueilli les témoignages. Malgré les images – souvent choquantes –, malgré tous ces destins meurtris, nous sommes loin de nous représenter l'horreur d'une telle situation. En France, nous sommes relativement épargnés des plus grands cataclysmes naturels. Et le fait de lire un livre comme Les mains lâchées permet de retranscrire une petite partie de l'horreur des typhons, de pénétrer un peu dans le cauchemar, d'imaginer les dégâts... Des dégâts tels que des corps sont découverts bien des mois après le passage de la tempête, mais aussi des habitants qui ne se relèvent que péniblement, et des dommages mettant des années à s'estomper.
Les mains lâchées s'apparente un peu à un récit journaliste : précis, montrant la mort et la réalité, mais aussi l'espoir malgré tout. L'espoir de pouvoir dépasser la tempête et ses conséquences.
Un sujet difficile, mais tellement bouleversant !




Chronique en + : l'avis de Échappée littéraire !






(Mois de septembre)