N'essuie jamais de larmes sans gants - Jonas Gardell
07 Septembre 2016
Gaia
24€
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1982. Rasmus vient d'avoir son bac et quitte la Suède profonde pour la capitale. À Stockholm, il va pouvoir être enfin lui-même. Loin de ceux qui le traitent de sale pédé.
Benjamin est Témoin de Jéhovah et vit dans le prosélytisme et les préceptes religieux inculqués par ses parents. Sa conviction vacille le jour où il frappe à la porte d'un homme qui l'accueille chaleureusement, et lui lance : « Tu le sais, au moins, que tu es homosexuel ? ».
Un témoignage unique sur les années sida, un roman bouleversant.
Benjamin est Témoin de Jéhovah et vit dans le prosélytisme et les préceptes religieux inculqués par ses parents. Sa conviction vacille le jour où il frappe à la porte d'un homme qui l'accueille chaleureusement, et lui lance : « Tu le sais, au moins, que tu es homosexuel ? ».
Un témoignage unique sur les années sida, un roman bouleversant.
Merci à Gaïa !
N'essuie jamais de larmes sans gants se déroule dans les années 1980, en Suède. Nous allons suivre principalement deux personnages : il y a d'abord Rasmus. Une fois son bac en poche, il décide de quitter son petit village perdu pour rejoindre Stockholm et être lui-même, et suivre les choix de son cœur. Loin des personnes qui le traitaient de « sale pédé », Rasmus va pouvoir embraser sa nature profonde, libérer sa nature d'homosexuel et trouver un groupe d'ami qui l'accepte. De son côté, Benjamin a été élevé dans le culte des Témoins de Jéhovah et est parfaitement heureux de son sort. Il aime être avec sa famille, aller de portes en portes pour tenter d'attirer davantage de personnes dans sa culture. Mais un beau jour, alors qu'il démarchait un homme, celui-ci lui pose une simple question : « Sait-tu que tu es homosexuel ? ». Une simple phrase, mais qui va tourner et tourner, l'entrainant sur un chemin qu'il n'avait jamais imaginé.
Dès le début, N'essuie jamais de larmes sans gants m'attirait énormément. Tout d'abord pour la couverture, que je trouve vraiment magnifique. Mais aussi pour l'histoire et pour l'époque. Les débuts du SIDA ne sont pas encore assez connus, malgré tout ce qu'on a déjà appris. Le fait de voir comment les gens se battent pour leur sexualité, d'avoir les mêmes droits, la même vie... puis l'arrivée de la maladie et tout ce que cela entraine. La médecine et la mentalité ont beau avoir changés et évolués, il reste énormément de progrès à faire à notre époque !
Jonas Gardell nous interpelle, surtout grâce à un récit magnifiquement construit, très fort et très brutal, mais surtout grâce à son écriture captivante. Il sait manier à la fois les moments de douleur, de tristesse, tout en nous montrant les moments plus légers et humoristique. Très poétique, on ne peut que s'intéresser, se passionner et se prendre d'affection pour tous ces personnages. N'essuie jamais de larmes sans gants nous montre l'injustice, le chagrin, la peur, la maladie... Très finement décrit, j'ai eu le cœur serré du début à la fin.
C'est à la fois beau et atroce : N'essuie jamais de larmes sans gants est une lecture que je conseille absolument !
N'essuie jamais de larmes sans gants se déroule dans les années 1980, en Suède. Nous allons suivre principalement deux personnages : il y a d'abord Rasmus. Une fois son bac en poche, il décide de quitter son petit village perdu pour rejoindre Stockholm et être lui-même, et suivre les choix de son cœur. Loin des personnes qui le traitaient de « sale pédé », Rasmus va pouvoir embraser sa nature profonde, libérer sa nature d'homosexuel et trouver un groupe d'ami qui l'accepte. De son côté, Benjamin a été élevé dans le culte des Témoins de Jéhovah et est parfaitement heureux de son sort. Il aime être avec sa famille, aller de portes en portes pour tenter d'attirer davantage de personnes dans sa culture. Mais un beau jour, alors qu'il démarchait un homme, celui-ci lui pose une simple question : « Sait-tu que tu es homosexuel ? ». Une simple phrase, mais qui va tourner et tourner, l'entrainant sur un chemin qu'il n'avait jamais imaginé.
Dès le début, N'essuie jamais de larmes sans gants m'attirait énormément. Tout d'abord pour la couverture, que je trouve vraiment magnifique. Mais aussi pour l'histoire et pour l'époque. Les débuts du SIDA ne sont pas encore assez connus, malgré tout ce qu'on a déjà appris. Le fait de voir comment les gens se battent pour leur sexualité, d'avoir les mêmes droits, la même vie... puis l'arrivée de la maladie et tout ce que cela entraine. La médecine et la mentalité ont beau avoir changés et évolués, il reste énormément de progrès à faire à notre époque !
Jonas Gardell nous interpelle, surtout grâce à un récit magnifiquement construit, très fort et très brutal, mais surtout grâce à son écriture captivante. Il sait manier à la fois les moments de douleur, de tristesse, tout en nous montrant les moments plus légers et humoristique. Très poétique, on ne peut que s'intéresser, se passionner et se prendre d'affection pour tous ces personnages. N'essuie jamais de larmes sans gants nous montre l'injustice, le chagrin, la peur, la maladie... Très finement décrit, j'ai eu le cœur serré du début à la fin.
C'est à la fois beau et atroce : N'essuie jamais de larmes sans gants est une lecture que je conseille absolument !