Le chant du rossignol
Kristin Hannah

France, 1939.
Dans le village de Carriveau dans la Loire, Vianne Mauriac fait ses adieux à son mari qui part au front et se retrouve seule avec sa fille. Elle ne peut imaginer que les nazis vont envahir le pays. Pourtant, lorsqu'un capitaine allemand réquisitionne sa maison, elle est forcée d'accueillir un officier sous son toit. Et fait le choix de protéger sa fille avant la liberté de son pays...
Sa sœur Isabelle, 18 ans, a passé son enfance dans des pensionnats depuis la mort de leur mère, et son père décide de l'envoyer vivre avec Vianne. Mais son tempérament rebelle met en danger leurs vies à toutes. Isabelle décide donc de partir vivre à Paris, le jour de l'entrée des Allemands dans la ville. Impétueuse et pleine d'idéaux, elle s'engage très vite dans la Résistance sous le nom de code " Le Rossignol ".
Après avoir lu une quantité de critiques plus qu'élogieuses, je ne pouvais pas manquer de me jeter sur Le chant du rossignol !
1939, en France, dans un petit village de la Loire. La guerre est déclarée, entrainant hommes et femmes dans la tempête. Vianne Mauriac doit dire au revoir à son mari qui part sur le front, et reste seule chez elle avec sa fille. Elles ne resteront pas toutes les deux indéfiniment : c'est d'abord sa petite sœur Isabelle qui vient habiter chez elle, avant qu'un Allemand ne prenne ses quartiers dans sa maison. Vianne fait le choix de se protéger et surtout de protéger son enfant avant la liberté de son pays. De son côté, Isabelle – plus jeune et plus impétueuse – décide de quitter le village pour rejoindre Paris et la Résistance.
Le chant du rossignol est l'histoire de deux femmes, très différentes mais qui sont animées toutes les deux par une grande volonté, qui les entrainera dans des chemins différents. Mais Kristin Hannah nous raconte surtout l'histoire d'un pays, d'une guerre abominable, et de comment les femmes et les enfants ont menés leur propre guerre, loin des hommes se battant au front. Et c'est un sujet qui a trop souvent été mis dans l'ombre je trouve. Il est important de raconter les conflits menés par les hommes, comment les batailles faisaient rage, leurs sacrifices... Mais pendant ce temps, qui parle de ceux qui sont restés derrière ? Les femmes ne sont peut-être pas allées au front, mais elles devaient faire avec le rationnement, la faim, le froid, la présence des Allemands... Beaucoup d'Allemands ont été entrainés dans cette guerre contre leur gré, mais comment traiter avec ceux qui embrassent totalement la cause d'Hitler, et surtout qui n'hésitent pas à se servir en « avantages » ?
Mais on parle aussi assez peu – je trouve – des femmes qui ont eu un rôle dans la Résistance. Le chant du rossignol est certes romancé, mais Kristin Hannah va nous parler d'abord d'Isabelle, qui n'hésite pas à aider des aviateurs anglais, notamment en les faisant passer de la France occupée à l'Espagne. Un rôle essentiel, primordial, mais les petites gestes sont également important : refuser de dénoncer des amis ou des voisins, ne pas se transformer en collabo, aider des personnes à s'échapper ou simplement fournir un peu de nourriture et un abri... Deux sœurs, deux vies, deux façons de lutter, et beaucoup d'émotion !
Même si ce n'est pas le genre que je lis le plus, j'aime beaucoup les romans historiques : c'est une manière de voyager dans le temps (mon plus grand rêve) et de survoler une période que l'on ne connait pas, et heureusement pour certaines ! Les livres sur la Seconde Guerre Mondiale m'ont toujours touchée, parce que ce n'est pas très loin, c'est de l'époque de mes grands-parents... Et ça rend tout ça vraiment réel ! Mais ces romans ont aussi la particularité de nous pousser à nous interroger sur nous-mêmes. Si j'avais vécu à cette époque, qu'aurais-je fais ? J'aime à penser que je ne serais jamais devenue une collabo : ce n'est pas dans mon caractère de dénoncer mes petits camarades, mais surtout je ne cautionne pas les actes d'un dément comme Hitler. J'aurais aimé faire quelque chose pour la Résistance, ne serait-ce qu'un petit geste. Mais je me demande quand même : et si on avait menacés mes parents ? Mes enfants ? Ma famille ou mes amis ? Ou même simplement de me torturer ? Je peux arriver à comprendre les actes de certaines personnes, parce qu'elles ont peur pour leurs familles ; par contre, je ne respecte pas les autres qui font ces choses abominables parce qu'ils sont d'accord avec les pensées d'Hitler, ou en tirer certains bénéfices ou simplement par plaisir.
Le chant du rossignol est donc un roman magnifique et souvent très dur, évidemment, avec une écriture superbe et des personnages tous plus captivants les uns que les autres. Je ne peux que vous le conseiller !
Dans le village de Carriveau dans la Loire, Vianne Mauriac fait ses adieux à son mari qui part au front et se retrouve seule avec sa fille. Elle ne peut imaginer que les nazis vont envahir le pays. Pourtant, lorsqu'un capitaine allemand réquisitionne sa maison, elle est forcée d'accueillir un officier sous son toit. Et fait le choix de protéger sa fille avant la liberté de son pays...
Sa sœur Isabelle, 18 ans, a passé son enfance dans des pensionnats depuis la mort de leur mère, et son père décide de l'envoyer vivre avec Vianne. Mais son tempérament rebelle met en danger leurs vies à toutes. Isabelle décide donc de partir vivre à Paris, le jour de l'entrée des Allemands dans la ville. Impétueuse et pleine d'idéaux, elle s'engage très vite dans la Résistance sous le nom de code " Le Rossignol ".
Après avoir lu une quantité de critiques plus qu'élogieuses, je ne pouvais pas manquer de me jeter sur Le chant du rossignol !
1939, en France, dans un petit village de la Loire. La guerre est déclarée, entrainant hommes et femmes dans la tempête. Vianne Mauriac doit dire au revoir à son mari qui part sur le front, et reste seule chez elle avec sa fille. Elles ne resteront pas toutes les deux indéfiniment : c'est d'abord sa petite sœur Isabelle qui vient habiter chez elle, avant qu'un Allemand ne prenne ses quartiers dans sa maison. Vianne fait le choix de se protéger et surtout de protéger son enfant avant la liberté de son pays. De son côté, Isabelle – plus jeune et plus impétueuse – décide de quitter le village pour rejoindre Paris et la Résistance.
Le chant du rossignol est l'histoire de deux femmes, très différentes mais qui sont animées toutes les deux par une grande volonté, qui les entrainera dans des chemins différents. Mais Kristin Hannah nous raconte surtout l'histoire d'un pays, d'une guerre abominable, et de comment les femmes et les enfants ont menés leur propre guerre, loin des hommes se battant au front. Et c'est un sujet qui a trop souvent été mis dans l'ombre je trouve. Il est important de raconter les conflits menés par les hommes, comment les batailles faisaient rage, leurs sacrifices... Mais pendant ce temps, qui parle de ceux qui sont restés derrière ? Les femmes ne sont peut-être pas allées au front, mais elles devaient faire avec le rationnement, la faim, le froid, la présence des Allemands... Beaucoup d'Allemands ont été entrainés dans cette guerre contre leur gré, mais comment traiter avec ceux qui embrassent totalement la cause d'Hitler, et surtout qui n'hésitent pas à se servir en « avantages » ?
Mais on parle aussi assez peu – je trouve – des femmes qui ont eu un rôle dans la Résistance. Le chant du rossignol est certes romancé, mais Kristin Hannah va nous parler d'abord d'Isabelle, qui n'hésite pas à aider des aviateurs anglais, notamment en les faisant passer de la France occupée à l'Espagne. Un rôle essentiel, primordial, mais les petites gestes sont également important : refuser de dénoncer des amis ou des voisins, ne pas se transformer en collabo, aider des personnes à s'échapper ou simplement fournir un peu de nourriture et un abri... Deux sœurs, deux vies, deux façons de lutter, et beaucoup d'émotion !
Même si ce n'est pas le genre que je lis le plus, j'aime beaucoup les romans historiques : c'est une manière de voyager dans le temps (mon plus grand rêve) et de survoler une période que l'on ne connait pas, et heureusement pour certaines ! Les livres sur la Seconde Guerre Mondiale m'ont toujours touchée, parce que ce n'est pas très loin, c'est de l'époque de mes grands-parents... Et ça rend tout ça vraiment réel ! Mais ces romans ont aussi la particularité de nous pousser à nous interroger sur nous-mêmes. Si j'avais vécu à cette époque, qu'aurais-je fais ? J'aime à penser que je ne serais jamais devenue une collabo : ce n'est pas dans mon caractère de dénoncer mes petits camarades, mais surtout je ne cautionne pas les actes d'un dément comme Hitler. J'aurais aimé faire quelque chose pour la Résistance, ne serait-ce qu'un petit geste. Mais je me demande quand même : et si on avait menacés mes parents ? Mes enfants ? Ma famille ou mes amis ? Ou même simplement de me torturer ? Je peux arriver à comprendre les actes de certaines personnes, parce qu'elles ont peur pour leurs familles ; par contre, je ne respecte pas les autres qui font ces choses abominables parce qu'ils sont d'accord avec les pensées d'Hitler, ou en tirer certains bénéfices ou simplement par plaisir.
Le chant du rossignol est donc un roman magnifique et souvent très dur, évidemment, avec une écriture superbe et des personnages tous plus captivants les uns que les autres. Je ne peux que vous le conseiller !