Le Professeur
Charlotte Brontë

L'essentiel de l'intrigue du Professeur se
déroule à Bruxelles où William Crimsworth, le personnage principal et
narrateur à la première personne du récit, devient, après une première
expérience dans un pensionnat de garçons, instituteur dans le pensionnat
voisin pour jeunes filles dirigé par Miss Zoraïde Reuter.
Orphelin de père et de mère, il a quitté son Angleterre natale pour trouver sa voie.
Après avoir lu quelques livres de la famille Brontë, je me décide à attaquer ceux que je n'ai pas encore lus. Parmi ces livres, j'ai jeté mon choix sur Le Professeur.
Le Professeur retrace la vie de William Crimsworth, son arrivée dans une école et donc sa carrière de professeur, d'abord pour de jeunes garçons, ensuite dans une école de jeunes filles. Nous allons avoir accès à ses pensées, d'abord concernant son travail et sur le fait d'enseigner à des femmes, mais également sur sa relation avec la directrice de l'école et avec une jeune femme enseignant la couture.
Si j'ai apprécié ma lecture de Shirley et de Villette, eu un immense coup de cœur pour Jane Eyre, je pense que Le Professeur est le roman de Charlotte Brontë que j'ai le moins aimé. Ce n'est pas tant l'écriture, qui est toujours magnifique, mais plus la description des personnages, notamment celui de William. C'est un homme qui a une haute estime de lui-même, très fier, presque arrogant. Malgré sa volonté de se démarquer de sa famille et de ses tendances aristocratiques, il n'en reste pas moins satisfait de sa position et de son lignage. La façon de décrire m'a presque choquée, notamment lors de ses leçons avec ses élèves féminines. La plupart sont décrits soient comme de belles femmes mais sottes ou manipulatrices, ou alors sont intelligentes mais disgracieuses. Un point auquel j'ai eu du mal à m'habituer, je l'avoue !
Malgré tout, Le Professeur reste un livre que j'ai pris plaisir à lire, surtout pour la façon d'écrire de Charlotte, qui est juste magistrale. Mais aussi pour la description de deux personnages : Hunsden, souvent ironique, très décalé, il m'a beaucoup amusé ; et ensuite Frances Henri, une petite personne calme et intelligente, qui n'a pas peur de tenir tête aux hommes pour défendre son point de vue.
Le Professeur est différent des autres livres que j'ai lu de Charlotte Brontë : moins développé, plus court, assez inégal au niveau du traitement des personnages, mais qui reste un livre à lire, rien que pour découvrir ou pour prolonger sa découverte de cette auteure ! Publié à titre posthume, cette histoire est fondée sur l'histoire vécue par Charlotte alors qu'elle vivait à Bruxelles en 1842, où elle étudiait le français dans un pensionnat.
Donc, sans être le meilleur, je recommande malgré tout ce titre, très révélateur de cette époque, mais surtout pour la plume inimitable de Charlotte !
Orphelin de père et de mère, il a quitté son Angleterre natale pour trouver sa voie.
Après avoir lu quelques livres de la famille Brontë, je me décide à attaquer ceux que je n'ai pas encore lus. Parmi ces livres, j'ai jeté mon choix sur Le Professeur.
Le Professeur retrace la vie de William Crimsworth, son arrivée dans une école et donc sa carrière de professeur, d'abord pour de jeunes garçons, ensuite dans une école de jeunes filles. Nous allons avoir accès à ses pensées, d'abord concernant son travail et sur le fait d'enseigner à des femmes, mais également sur sa relation avec la directrice de l'école et avec une jeune femme enseignant la couture.
Si j'ai apprécié ma lecture de Shirley et de Villette, eu un immense coup de cœur pour Jane Eyre, je pense que Le Professeur est le roman de Charlotte Brontë que j'ai le moins aimé. Ce n'est pas tant l'écriture, qui est toujours magnifique, mais plus la description des personnages, notamment celui de William. C'est un homme qui a une haute estime de lui-même, très fier, presque arrogant. Malgré sa volonté de se démarquer de sa famille et de ses tendances aristocratiques, il n'en reste pas moins satisfait de sa position et de son lignage. La façon de décrire m'a presque choquée, notamment lors de ses leçons avec ses élèves féminines. La plupart sont décrits soient comme de belles femmes mais sottes ou manipulatrices, ou alors sont intelligentes mais disgracieuses. Un point auquel j'ai eu du mal à m'habituer, je l'avoue !
Malgré tout, Le Professeur reste un livre que j'ai pris plaisir à lire, surtout pour la façon d'écrire de Charlotte, qui est juste magistrale. Mais aussi pour la description de deux personnages : Hunsden, souvent ironique, très décalé, il m'a beaucoup amusé ; et ensuite Frances Henri, une petite personne calme et intelligente, qui n'a pas peur de tenir tête aux hommes pour défendre son point de vue.
Le Professeur est différent des autres livres que j'ai lu de Charlotte Brontë : moins développé, plus court, assez inégal au niveau du traitement des personnages, mais qui reste un livre à lire, rien que pour découvrir ou pour prolonger sa découverte de cette auteure ! Publié à titre posthume, cette histoire est fondée sur l'histoire vécue par Charlotte alors qu'elle vivait à Bruxelles en 1842, où elle étudiait le français dans un pensionnat.
Donc, sans être le meilleur, je recommande malgré tout ce titre, très révélateur de cette époque, mais surtout pour la plume inimitable de Charlotte !
Challenge : Un genre par mois.
(Mois de mars)
(Mois de mars)